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Le prix élevé de loyer à la base de la construction des huttes


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Par le Potentiel

Une hutte en pleine construction-La politique gouvernementale de construction de logements sociaux a totalement échoué. De plus d’un million seulement d’habitants dans les années 65, la population de Kinshasa est estimée actuellement à près de dix millions de personnes, les statistiques officielles n’étant pas disponibles. Le problème de logement se pose donc avec acuité à Kinshasa. Comme on l’a toujours dit, c’est la loi de l’offre et de la demande. Il y a plus de demandeurs de logements que de maisons à louer à Kinshasa.

Forts de cette vérité évidente, les bailleurs véreux en ont fait voir de toutes les couleurs à leurs locataires et leurs familles. Or, parmi ces locataires on compte beaucoup d’agents et fonctionnaires de l’Etat, enseignants et autres chômeurs de carrière qui se rabattent uniquement sur le petit commerce de leurs femmes ou sur l’apport de rares enfants qui se trouveraient à l’étranger.

D’autres bailleurs qui ne respectent jamais les textes légaux en la matière, vont jusqu’à déguerpir les locataires ayant plus de trois ou quatre enfants au motif que ces petits remplissent vite la toilette.

C’est dans ces conditions que, refusant d’avaler la pilule amère, des locataires courageux ont construit même dans des ravins des huttes, bravant ainsi toute interdiction de construire sans autorisation délivrée par une autorité compétente. Certains ont agi avec de faux documents délivrés par des agents sans qualité en quête d’argent.

Des lotissements non officiels ont vu le jour et les sans-logis y ont érigé des baraques et des huttes d’une manière tout à fait anarchique. Certaines avenues de la capitale ont été envahies par des constructeurs anarchiques à cause de l’impunité qui règne en maître.

Le désordre dans le domaine de l’habitat à Kinshasa a provoqué par ailleurs des érosions difficiles à combattre à couse de leur coût. On connaît des bailleurs qui augmentent le prix de loyer chaque fois que celui de l’essence augmente à la pompe.

Il y en a qui, en complicité avec les commissionnaires immobiliers, prennent l’argent de plusieurs demandeurs de logement à titre de garantie locative. Ils font ensuite promener ces derniers jusqu’à se cacher parfois !

La question qui se pose consiste à savoir ce que l’Etat va faire avec les constructeurs anarchiques, les agents de l’Etat ayant créé des lotissements ou ayant délivré des documents parcellaires illégaux, surtout en cette période de « tolérance zéro » ?