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Par Eric Wemba (Le PHARE)
— L’affaire de la rébellion du colonel dissident des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), John Tshibangu, dans le territoire de Kabeya-Kamuanga, où se trouve le village d’origine de Tshisekedi, au Kasai Oriental, continue à défrayer la chronique. Dans la foulée de la traque déclenchée par le gouverneur de cette province contre le fugitif depuis plus de trois mois et confiée aux forces conjointes FARDC/PNC, de nombreuses rafles ont déjà été opérées dans les rangs de tous ceux qui sont suspectés d’être de connivence avec les insurgés.
Les dernières victimes en date se trouvent être quatre combattants de l’UDPS, accusés d’être en intelligence avec le colonel John Tshibangu.
Ceux-ci ont été mis aux arrêts à Mbuji- Mayi, la semaine dernière.
Le parti cher à Tshisekedi est monté au crenau hier lundi 29 octobre, au centre-ville de Kinshasa, face à la presse, pour dénoncer la traque de ses combattants accusés faussement par le gouverneur de la province du Kasai Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji. Présentés sur une chaîne de télévision appartenant à cette autorité provinciale, ces combattants privés de liberté auraient avoué avoir été recrutés par Christian Tshisekedi, un des fils du président national de l’UDPS, Etienne Tshesekedi, pour rejoindre la rébellion de John Tshibangu.
Du côté de l’UDPS, on dénonce un montage grossier planifié par le gouverneur du Kasai Oriental, qui fait de la diversion pour cacher des violations massives des droits de l’homme dont se rendent coupables les soldats et policiers aussi bien à Kabeya-Kamuanga et à Mbuji -Mayi. En effet, à défaut de mettre la main sur le colonel John Tshibangu, dont la tête est mise à prix par Alphonse Ngoy Kasanji, qui a mis en jeu une forte prime en dollars en faveur de quiconque ramener vil le colonel toujours en cavale, des éléments des FARDC et de la police nationale chargés de fouiller tous les coins et recoins de Kabeya Kamwanga, en profitent pour se livrer à des exactions et des brutalités scandaleuses sur des innocents.
Un des cadres de ce parti, Augustin Kabuya, accompagné de Christian Tshisekedi, a saisi hier lundi 29 octobre la Division des droits de l’homme de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo) et l’ONG Human Rights Watch, pour fustiger ce qu’ils considèrent comme une « machination » de Ngoyi Kasanji, laquelle menace dangereusement la sécurité de la famille biologique du leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi.
Augustin Kabuya a dénoncé la distraction créé par le gouverneur du Kasai Oriental pour détourner l’attention de la population congolaise en général et de la province précitée en particulier, des enjeux prioritaires actuels de la RDC, notamment la guerre de l’Est et le combat pour la vérité des urnes auxquels s’est engagée l’UDPS après les fraudes électorales du 28 novembre 2011.
Il s’est dit convaincu que Ngoyi Kasanji fait de l’affaire John Tshibangu son fond de commerce pour déstabiliser l’UDPS dans la province du Kasai Oriental, notoirement reconnu comme un de ses fiefs naturels.
Pour cet enfant de la rue Pétunias, le gouverneur du Kasai Oriental cherche, à travers son montage, à couvrir son incapacité à débusquer le colonel John Tshibangu alors qu’en son temps, il avait donné des assurances autorités de Kinshasa qu’il allait mettre le colonel dissident hors d’état de nuire dans un bref délai. Plus le temps passe, et davantage sa promesse prend les allures d’un gros mensonge.
L’UDPS a prévenu que toutes les bavures policières commises sur la population civile à Kabeya- Kamuanga ne resteront pas impuni es et que les auteurs de ces actes ignobles finiront par en répondre, tôt ou tard, devant la justice nationale ou internationale.
Ce cadre de l’UDPS estime que l’implcation de Christian Tshisekedi dans l’affaire John Tshibangu, alors qui se trouve à Kinshasa depuis que celle-ci a éclaté, relève de l’imagination fertile de Ngoy Kasanji, qui cherche à nuire à Etienne Tshisekedi ainsi qu’à sa famille biologique.
«Comment une rébellion peut-elle commencer au Kasai Oriental, qui se trouve au centre du pays, sans base-arrière ? », s’est -il interrogé, avant d’interpeller la communauté tant national et internationale sur le complot prémédité ourdi contre l’UDPS et son président national, qui n’ont pourtant aucun lien avec les différentes rébellions qui ont transformé la RDC en une pétaudière, suite à l’incapacité du pouvoir en place de garantir la paix et la sécurité à la population congolaise.
Pour rappel, le Secrétaire général intérimaire de l’UDPS, Bruno Mavungu, a opposé un cinglant démenti au cours d’un point de presse animé la semaine dernière aux allégations du porte-parole du gouvernement, selon lesquelles le parti cher à Tshisekedi serait en collusion avec la rébellion du M23, qui opère dans la partie l’Est de la RDC, plus précisément au Nord-Kivu. Il y a lieu de signaler aussi que le lundi 08 octobre, à cinq jours de l’ouverture du 14me de la Francophonie à Kinshasa, un commando avait failli attenter à la vie du président national de l’UDPS, dans sa résidence de la commune de Limete.
Existerait-il, quelque part, un agenda caché visant à réduire à jamais au silence l’UDPS et son leader, perçus de plus en plus comme des témoins gênants dans la crise post-électorale que vit la République Démocratique du Congo ? La chasse à l’homme désordonnée menée contre des prétendus ennemis de la patrie ne risque-t-elle pas de faire échapper au pouvoir en place les vrais architectes de la balkanisation du pays ?
le temps est proche pour tout les satan du congo comme ngoy kasanji comme kabila
comme mende .
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