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Analyse par Bark Biiga (FASOZINE-Ouagadougou)
-Alors que la Côte d’Ivoire est toujours plombée par un conflit postélectoral qui dure depuis le lendemain du second tour du 28 novembre 2010, l’Afrique sera encore mise à l’épreuve d’élections présidentielles au cours de cette année 2011. Et déjà, la polémique enfle.
Au Tchad, l’opposition veut la tête du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les législatives y sont prévues pour le 6 février prochain. Mais la classe politique est encore loin de les préparer dans la sérénité.
En République démocratique du Congo (RDC), c’est le président sortant, Joseph Désiré Kabila, qui veut couper l’herbe sous les pieds de son opposition en tentant d’imposer une élection présidentielle à un tour au lieu de deux comme cela était consacré jusque-là.
La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre. La tension est montée d’un cran et on ne saurait quand elle va baisser pour laisser place à une préparation sereine de l’élection.
Dans le pays le plus peuplé du continent, les sempiternels problèmes de violence au Sud du Nigéria sont le principal enjeu des élections législatives et présidentielle, respectivement fixées pour le 2 et le 9 Avril prochains.
Plus ces échéances approchent, plus il faut craindre pour la recrudescence des violences. Au Niger voisin, la junte militaire qui s’est emparée du pouvoir en février 2010 doit passer la main à l’issue d’un cycle d’élections qui sera bientôt lancé. Mais les soubresauts de dernière minute ne sont pas à exclure.
Même dans le très tranquille Bénin où la présidentielle est prévue pour mars prochain, les empoignades peuvent toujours produire des étincelles, surtout que, selon certaines sources, contrairement à son opposition, le pouvoir en place voudrait bien reporter cette élection à une date ultérieure.
Vivement qu’on tire des leçons de l’impasse institutionnelle dans laquelle s’est encore embourbée l’éléphant d’Afrique. Tous les pays ne s’en porteront que mieux.