Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
-Les faux monnayeurs attaquent le marché congolais dans lequel ils viennent d’injecter de grosses fausses coupures, de quoi alarmer les autorités compétentes invités à réagir promptement face à cette situation
Devant l’Université pédagogique nationale (UPN), un pompiste en pleine activité dévisage assez longtemps quelques billets que venait de lui remettre un client pour s’approvisionner en carburant.
« Ces deux billets de 20.000Fc chacun sont douteux. Et même cet autre billet de 5.000 (Ndlr sur un total de 50.000 Fc en grosses coupures) me paraît contrefait », ajoute-t-il en s’adressant à l’acheteur ébahi.
J’ai touché un montant de, 186.000 Fc, dont la majeure partie en grosses coupures. C’était hier soir des mains d’un cambiste en ville. Comment se fait-il que tu en voies des faux ? », Lance-t-il, penaud en guise de réaction à l’endroit de celui qui avait catégoriquement refuse de prendre lesdits billets et qui ne les pas pris en fin de compte, tant il en avait exige d’autres.
L’ivraie est dans le blé
A la question de savoir comment a-t-il déniché qu’il y avait de l’ivraie dans le blé, le pompiste répond : « Notre monnaie est sécurisée. Malheureusement, comme les Congolais prennent tout les yeux fermés il se fait que ces derniers temps plusieurs faux billets soient en circulation sur le marché. Presque chaque four ce sont des scènes qui se répètent. Et comment les dénicher ? Dans la plupart des cas le filagramme n’est pas assorti dans sa brillance externe », a-t-il déclaré.
D’autre part dans un bureau de change à la Gombe, un faux (victime ou faussaire) est signalé. M. Alain, après avoir touché de ses débiteurs en début de semaine une importante somme en Francs congolais, se propose d’acheter le dollar américain afin de les envoyer a son partenaire à l’étranger dans le cadre de ses transactions purement commerciales.
« Grace à nos machines de comptage. je viens de m’apercevoir que plus de 17 billets de 10.000 Fc chacun, soit 170.000 Fc (Ndlr: un peu plus de 190$) sont contrefaits. Alors. Monsieur veuillez me les changer ou du moins nous revoyons nos calculs », dit-il au client.
Pour ce cambiste professionnel si l’on ne fait pas attention lors du comptage de billets de banque au moyen des machines électroniques, de petites coupures souvent mêlées par mauvaise foi aux grosses dans une même liasse : de fausses coupures comme c’est le cas ici et autres reliures ayant perdu toute valeur monétaire nous tombent dans les caisses pour s’y éterniser, occasionnant d’énormes pertes », affirme-t-il abasourdi. Et son client n’avait plus de choix sinon ses deux yeux pour pleurer et déplorer le fatal manque à gagner.
Un phénomène à combattre
Un monétariste œuvrant dans une banque d’à-côté, interrogé à cet effet, précise que partout au monde, la monnaie a toujours fait ‘objet de piratage et de contrefaçon. Il reconnait que ce phénomène n’est pas nouveau au pays.
D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles il est créé sur terrain un service antifraude », ajoute-t-il, avant de renchérir » la loi est claire en cette matière. Un billet déchiqueté, une reliure contre nature, un billet sans authenticité,… n’ont pas cours légal. Quant au contrefacteur il est puni de servitude pénale », rappelle-t-il, sans autre forme de procès.
D’ores et déjà, l’autorité monétaire en République démocratique du Congo devra ouvrir l’œil, et le bon, afin de décourager aussi bien es contrefacteurs que la propension de ce phénomène dernièrement signalé dans la partie Est du pays. Corn me une trainée de poudre, avec les fausses coupures ci-signalées, ayant fait triomphalement leur entrée dans la capitale, les dangers que cela occasionne sont diversifies, hélas, en défaveur du Franc congolais.
Emmanuel Badibanga/L’Avenir