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-Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a exposé les axes et ambitions de la politique belge de développement lors d’une conférence organisée mercredi à l’Université catholique de Louvain (UCL) et destinée aux étudiants de droit et de l’Institut d’études européennes. Il a également abordé la relation entre la Belgique et la République Démocratique du Congo (RDC).
Alexander De Croo en visite en RDC en février dernier
La coopération au développement de la Belgique, active dans 101 pays au travers de 206 organisations, se base sur « une approche fondée sur les droits humains », privilégie un travail de terrain et mise sur une « croissance économique inclusive et durable ».
Notre pays a « une crédibilité particulière dans plusieurs domaines », a-t-il souligné. « Nous avons un passé colonial, certes, mais aussi une expertise. Nous restons le pays qui connaît le mieux le détail de ce qui se passe dans la région des Grands Lacs. » Ce passé ne doit pas « nous forcer à être prudents. On ne fait pas du développement pour rétablir ce qui a été fait dans le passé. Nous le faisons aujourd’hui parce que nous pensons que le monde peut être mieux. »
Le ministre est ensuite revenu sur les relations entre la Belgique et la RDC. « On parle souvent de l’amitié belgo-congolaise. C’est une bonne chose, mais si ça reste dans les mots, cela ne sert pas à grand-chose », a-t-il déclaré. « Cela doit se traduire par une vraie coopération (…) Nous espérons pouvoir faire un pas dans cette direction au niveau politique congolais. Si ce n’est pas possible au niveau central, nous le ferons via les ONG ou les autorités locales, car il n’est pas question de se retirer du Congo. Nous voulons juste travailler avec des gens qui ont la même volonté que nous. »
Lors d’une récente visite en RDC, Alexander De Croo avait été critiqué pour des propos concernant des « arrestations arbitraires » et des coupures d’internet à la suite des émeutes de janvier. Le ministre a brièvement abordé mercredi cette controverse « beaucoup plus présente en Belgique », « alors que cela n’avait créé aucun malaise lors des discussions entre collègues sur place et avec la société civile », a-t-il déclaré.
A l’avenir, la Belgique souhaite davantage se concentrer sur les pays les moins avancés du « bottom billion », sans perspectives d’avenir, « alors que d’autres organisations quittent » ces États, a conclu M. De Croo.
(Belga)