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Trois personnes présumées proches d’un célèbre cyberactiviste algérien ont été libérées en attente de leur procès, a indiqué dimanche l’un de leurs avocats.
Le comédien Kamel Bouakaz, l’ancien footballeur Fodhil Dob et Houari Boukhors –frère du blogueur Amir.dz, qui dénonce sur sa page Facebook les supposées turpitudes de certains dirigeants algériens– avaient été arrêtés le 22 octobre.
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Kamel Bouakaz, Kamel Bouakaz et Houari Boukhors ont été inculpés notamment de « chantage » par la « menace de divulgation d’informations attentatoires pour l’obtention de fonds » et d’atteinte à la vie privée », a affirmé à l’AFP un de leurs avocats, Me Nourredine Benisssad.
Ils sont visés par des plaintes déposées par le wali (préfet) d’Alger, Abdelkader Zoukh, et le maire d’Alger, Abdelhakim Bettache, selon Me Benissad.
Les trois co-accusés avaient été remis en liberté en attente de leur procès prévu le 24 février, a-t-il précisé. Ils avaient été arrêtés le même jour qu’Adlène Mellah, directeur des sites d’information Algérie Direct et Dzair Presse.
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Adlène Mellah, sorti de prison jeudi, est poursuivi pour « chantage et atteinte à la vie privée », ainsi que de « diffamation ». Son procès aura lieu le 7 février. Le cas Mellah est « distinct » de celui des trois hommes, a affirmé Me Benissad. M. Mellah avait été incarcéré lors d’une vague d’arrestations de journalistes en Algérie: cinq journalistes ont été détenus au cours de ces dernières semaines. Quatre d’entre eux, en comptant M. Mellah, ont été remis en liberté.
Seul reste détenu Abdelkrim Zeghilèche, directeur de la webradio Sarbacane, incarcéré depuis le 31 octobre pour des chefs d’accusation qui n’ont pas été révélés. Début novembre, une vingtaine de sites d’informations algériens ont dénoncé une « campagne de criminalisation » de la presse électronique algérienne et des tentatives visant à la « discréditer ».