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-Le lider maximo est, certes, rentré à Kinshasa hier, dimanche 10 mars 2013, à 12 heures, heure de Kinshasa. Seulement, le rendez-vous de la Place du Cinquantenaire n’a pas eu lieu.
Non pas par la volonté de l’Udps, mais plutôt sur décision de l’autorité urbaine. Cette dernière, préférant prévenir que guérir, a pris toutes les dispositions sécuritaires, pour parer à toute éventualité, en cas de trouble à l’ordre public, affirment-on dans les milieux proches de la ville. Saisit par l’Udps du retour à Kinshasa de M. Tshisekedi wa Mulumba, André Kimbuta avait convoqué, le jeudi 7 mars, une séance de travail pour un échange de vues entre les deux parties. Réunion à laquelle, soutient-on à l’Hôtel de Ville de Kinshasa, l’Udps n’a pas répondu. Conséquence, à sa descente d’avion, Etienne Tshisekedi a été conduit, sous escorte, jusqu’à sa résidence de Pétunias, dans la Commune de Limete. Et, comme on pouvait s’y attendre, il y a eu tout de même une certaine résistance de combattants, conduisant à des échauffourées entre policiers et inconditionnels de l’opposant RD-Congolais le plus célèbre.
Dans un communiqué parvenu à La Prospérité et signé ce dimanche 10 mars 2013 par ordre de Joseph Kapika, ci-devant Secrétaire du parti en charge du Département de Communication, information et Mobilisation, l’Udps ‘‘dénonce la répression de la population kinoise qui s’est déplacée massivement, pour accueillir Etienne Tshisekedi. Comme annoncé par le Secrétaire Général du Parti, M. Bruno Mavungu, le Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba est rentré à Kinshasa hier, dimanche 10 mars 2013. C’est à 12 heures, heure locale, que l’avion transportant le lider maximo a atterri à l’aéroport international de N’djili. Au bas de la passerelle, un groupe restreint autorisé à accéder au tarmac et la voiture, sous haute surveillance, qui devait transporter celui qui se considère comme le ‘‘président élu démocratiquement’’ jusqu’à sa résidence de la rue Pétunias, dans la commune de Limete, selon les dispositions sécuritaires. Côté Udps, un dispositif impressionnant d’accueil avait été mis en place, doublé d’un itinéraire qui devait conduire le cortège jusqu’au Boulevard triomphal. Ce, en passant par les boulevards Lumumba, Sendwe et Triomphal. Ce faisant, une foule immense faite de combattantes et combattants s’était amassée au sortir du salon officiel, pour accueillir le président Tshisekedi.
En face de la foule, des éléments antiémeutes de la police nationale, équipés de grenades lacrymogènes et autres matériels dissuasifs étaient bien postés, pour parer à toute éventualité, en cas de trouble à l’ordre public. Après s’être rassurés, les services de sécurité ont immédiatement conduit le lider maximo, sous escorte, de l’aéroport jusqu’à sa résidence. Et, comme on pouvait s’y attendre, il y a eu tout de même une certaine résistance de combattants, conduisant à des échauffourées entre policiers et inconditionnels de l’opposant RD-Congolais le plus célèbre. L’Udps dénonce la répression Dans un communiqué parvenu à La Prospérité et signé ce dimanche 10 mars 2013 par ordre de Joseph Kapika, ci-devant Secrétaire du parti en charge du Département de Communication, information et Mobilisation, l’Udps ‘‘dénonce la répression de la population kinoise qui s’est déplacée massivement pour accueillir le président de la République élu en provenance d’Afrique du Sud…et le Secrétaire Général et l’équipe restreinte sont empêchés d’accéder au bâtiment de l’aérogare’’. Quid des dispositions protocolaires ? En prévision de l’arrivée de son président national, l’Udps avait-elle pris des dispositions réglementaires ? A cette question, l’Udps a brandi à La Prospérité la lettre adressée au Gouverneur de la Ville de Kinshasa, datée du 6 mars 2013 et intitulée : ‘‘arrivée à Kinshasa du Président de l’Udps, le dimanche 10 mars 2013 à 12h00’’.
Dans cette correspondance, l’Udps écrit exactement ceci : ‘‘Nous venons par la présente vous informer de l’arrivée à Kinshasa par l’aéroport international de N’djili, le dimanche 10 mars 2013 à 12 heures, du Président de l’Udps, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en provenance d’Afrique du Sud. Nous vous prions de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’encadrement de la population depuis l’Aéroport international de N’djili jusqu’à la Place du Cinquantenaire, en passant par les boulevards Lumumba, Sendwe et Triomphal. A la Place du Cinquantenaire, le Président Tshisekedi s’adressera au peuple congolais à travers les kinoises et kinois… ’’. L’Udps, dans le même ordre d’idées, avait également écrit à Roger Meece, Représentant spécial du SG de l’ONU et Chef de la Monusco, pour des dispositions sécuritaires qui s’imposaient. La réplique de Kimbuta Dans sa réponse datée du même jour, soit le 6 mars 2013, le Gouverneur de la ville de Kinshasa ‘‘accuse réception de votre courrier daté du 06 mars 2013 faisant état du retour à Kinshasa, le dimanche 10 mars 2013, par l’Aéroport International de N’djili, de M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président National de l’Udps, et vous en remercie.
A cet effet, je vous invite à prendre part à une séance de travail à l’Hôtel de Ville de Kinshasa, ce jeudi 07 mars 2013 à 13heures pour un échange de vues…’’. Incompréhension Est-ce qu’il y a eu incompréhension entre les deux parties ? Est-ce que la séance de travail voulue par l’Hôtel de Ville de Kinshasa a-t-elle eu lieu ? Difficile pour La Prospérité de répondre à ces questions. Mais toujours est-il que dans les milieux proches de l’autorité urbaine, il nous est rapporté que la rencontre tant attendue n’aurait pas eu lieu. Aussi, fort de l’expérience du passé, et surtout n’étant pas au courant du contenu du discours du Président de l’Udps, l’Hôtel de Ville a-t-il préféré prévenir que guérir, a-t-on soutenu. Surtout dans un contexte où le Chef de l’Etat appelle à la cohésion nationale. Bien plus, dans un contexte boutefeu, avec les affrontements à Rumangabo entre factions de M23 où les civils paient le lourd tribut, il serait irresponsable pour un gouvernement d’afficher un comportement laxiste devant une situation imprévisible, se défend-on, du côté des officiels. Les défenseurs de droits de l’homme, eux, s’insurgent contre la répression qui n’est pas de nature à promouvoir la démocratie.
La Pros.