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L’assassinat présumé du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul est à l’origine de tensions diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et la Turquie, qui exige des explications sur ce qui s’est passé. Mais pour Emre Tansu Keten, ces tensions ne doivent pas faire oublier que la Turquie elle-même est loin d’être un parangon de vertu lorsqu’il s’agit de la protection des journalistes et de la liberté de la presse.
Jamal Khashoggi s’est rendu au consulat saoudien d’Istanbul pour retirer un certificat afin de se marier avec sa fiancée turque. Il n’en est plus jamais ressorti. Le consulat a certifié que Khashoggi avait quitté les lieux ; les autorités turques ont indiqué pour leur part qu’elles pensaient que le journaliste avait été assassiné par une équipe de 15 personnes venue spécialement d’Arabie Saoudite en détaillant un à un leurs noms et qualités.
Les plumes de l’AKP ont tiré à boulets rouges sur l’Arabie Saoudite, comparée à Daech, vilipendée pour sa promotion du wahhabisme et accusée de s’en prendre à la Turquie tout comme elle n’avait pas hésité, en son temps, à trahir l’Empire
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Emre Keten
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