Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
Par Jean-Marie Dikebelayi, Pays-Bas
-En publiant des résultats “contraires à la vérité et à la justice”, c’est-à-dire des résultats entâchés des manipulations pernicieuses et des rajouts, la CENI a inauguré l’ère de la fraude au Congo. Un acte irresponsible et anti-patriotique, aux conséquences incalculables, de haute portée pour les générations présentes et futures sur la valeur de probité, pourtant socle d’une société juste et respectable que tout le monde veut voir s’installer au Congo.
Le constat est partagé par toutes les personnes honnêtes et de bonne volonté. Les élections que nous venons de vivre au Congo sont les plus décriées de toute l’histoire du pays. Tout le processus électoral a été systématiquement verouillé. La fraude a été délibérément plannifíée, organisée et cautionnée au sommet de l’Etat. Le mécanisme prévu pour protéger le vote des citoyens, confronté à des contradictions, limites et ambiguités n’a pas su garantir la régularité et la transparence d’un scrutin normal. Le recours à la Cour est d’avance voué à l’échec. L’Opposition n’a eu cesse de fulminer pour ces résultats qu’elle juge dans tous les cas inacceptables. La bonne foi de la Communauté internationale a été surprise et le peuple outré, ulcéré et revulsé n’a d’autre recours que la reprise en mains du processus parce que le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on désire, c’est de compter sur soi-même.
Le verouillage perpétré par le pouvoir en place a été propice à toutes les fraudes en sa faveur
Il a donné l’apparence de respecter les règles du jeu en maquillant son plan machiavélique. Des présomptions irréfragables et des preuves que les élections qui viennent d’avoir lieu ont été frauduleuses, il en existe. Le pouvoir en place a fait des tripatouillages, preuves évidentes de la plus grande fraude électorale d’un genre nouveau que ni les observateurs, ni les journalistes ni l’Opposition n’ont pu comprendre! Par exemple l’électorat urbain qui représente la fraction majoritaire des électeurs inscrits a été rendu minoritaire. L’enjeu électoral a été ainsi déplacé des villes vers les zones rurales. En effet, c’est en milieu rural qu’on observe plus d’opacité et où s’est opéré l’essentiel des fraudes. Des bourrages des urnes ont été signalés.
Nous pensons que les citoyens congolais devraient être édifiés sur la conformité avec la loi de l’existence des stocks d’appoint dans les territories favorables au Président sortant. A quoi ont-ils servi?
Je suis heureux qu’ill ait fait la même lecture de l’existence de cette fraude en sa faveur, même s’il ne manifeste pas le courage d’en tirer les conséquences qui s’imposent en refusant de reconnaître qu’il a été battu au fallacieux motif que cette fraude n’est pas de nature à influencer significativement les résultats. Non, monsieur le Président de la République, une demie vérité est un demi mensonge. En plus, “Fraus omnia corrumpit”. La fraude corrompt tout! Les actes entâchés de fraude à la loi sont nuls et ne sont pas opposables aux tiers aux intérêts desquels ils portent atteinte.Votre raisonnement ne peut avoir aucun soubassement juridique, puisque dans un véritable processus démocratique, il suffit d’établir une seule fois que la loi n’a pas été respectée pour que l’ensemble du processus soit invalidé. En attendant, il ne me reste qu’à vous prier d’échapper à l’emprise des troubadours qui ne cessent de tournoyer autour de vous en s’empifrant des milliers des dollars au creux de votre main. Les congolais se souviennent que ce sont les mêmes transhumans, troubadours ou revenants qui, autour du Maréchal du Zaïre, rivalisaient comme aujourd’hui d’insolence et de mensonges. Ils n’avaient pas empêché l’alternance que vous incarnez, pour ensuite , toute honte bue, débarquer avec armes et bagages dans votre cour. Pour la sauvegarde des sinécures et d’intérêts matériels égoïstes, ils deviennent inconscients des dangers qui pourraient menacer la paix et la stabilité du pays.
La CENI n’a pas été à la hauteur de sa tâche…
Cet organe chargé de protéger le vote des citoyens n’a pas fait preuve de probité, d’intégrité et d’honnêteté. La plupart des assurances données par elle pour dire que tout se déroulait sans anicroches ont été démenties par les faits. Pourquoi la croire et lui faire confiance quand elle dit des choses non conformes à la vérité. Ce n’est pas moi seul qui le dis…Le “Carter Center” et la première autorité religieuse du pays en la personne de Monseigneur Monsengo ont décrié cette complaisance vis-à-vis du pouvoir dans sa responsabilité du contrôle du processus.
Et lorsque les représentants des partis politiques ont pu faire des remarques pour améliorer les choses, ils n’ont été ni écoutés ni suivis. C’est pourquoi on assiste maintenant aux incohérences et aberrations qui aboutissent au blocage du processus.
Le peuple congolais a droit à une information officielle sur le nombre des membres de cet organe et les montants respectifs de leurs rémunérations.
La Communauté Internationale est présumée être de bonne foi jusqu’à prevue
du contraire…
Jusque là la Communauté Internationale a adopté une attitude d’extrême prudence et je la comprends. Car elle ne peut se fier qu’aux rapports et informations provenant de sa représentation sur place. Néanmoins, je l’exhorte, eu égard à sa neutralité présumée en cas de contestation postélectorale aussi fondée et reconnue par toutes les parties à privilégier les valeurs de probité, vérité, et démocratie qu’elle a toujours défendues pour se ranger du côté du peuple, souverain primaire et même de l’aider, comme elle l’a fait dans d’autres coins du monde.
Le recours à la Cour…comparaison est raison
Les congolais ont encore frais dans leur mémoire le hold up électoral tenté en Côte d’Ivoire par Laurent Gbagbo. Ce coup avorté lui avait permis de se maintenir quelques mois de plus au pouvoir en faisant valider les faux résultats électoraux par une Cour Constitutionnelle acquise à sa cause.
Ce qui m’offusque dans son aventure c’est sa mémoire courte. En effet, il avait vite oublié que quelques années avant, lorque Robert GUEI avait tenté, lui aussi, de s’accrocher désespérement au pouvoir, lui-même Gbagbo avait appelé le peuple ivoirien à un soulèvement, ce qui lui avait permis de s’installer au pouvoir.
La police nationale ou les milices nationales?…
Prendre en charge les désirs déraisonnables d’un pouvoir aux abois et tirer à balles réelles sur un peuple qui manifeste, sans défense, contre sa spoliation dépasse tout entendement et introduit dans le monde d’une diversité d’interrogations.
L’Opposition et la Société civile, même lutte…
L’Opposition congolaise n’est pas la seule à émetre sur les ondes de la colère, car on voit que du côté de la population on râle très fort. Des râles qui risquent de faire echo.
En conclusion…
Un mauvais précédent nous fait signe au Congo. L’inauguration de l’ère de la magouille, de la fraude. Personne n’en veut. Ou bien, on y met fin une fois pour toutes hic et nunc et toutes les générations s’en souviendront. Ou bien pour des intérêts egoïstes à court terme, on le consacre pour le transmettre à nos enfants et petits enfants. C’est une responsabilité individuelle et collective. Dans tous les cas, ce sont les citoyens qui sont le dernier rempart pour protéger leur vote. Aucune force, si dévastatrice soit-elle, ne peut résister à la volonté de tout un peuple de vouloir rester digne et de choisir librement ses dirigeans, en sauvegardant par tous les moyens, y compris en versant son sang, sa liberté qui est traduite de la plus belle manière par l’exercice plein du droit de vote. Nul n’a le droit de le violer sous aucun prétexte.
Jean-Marie Dikebelayi
je crois que le changement que nous esperons au congo a commence, la prise de conscience de tout congolais vivant se fait voir par tout. qui est perdant? c’est l’occident et sa marionette kabila. la verite est tetut mais ne se cache pas, nous connaissons la verite, sur kabila, la france,la belgique, la grande b, les usa. fonder un regime sur les mensonges,la tricheries, la corruption c’est creer des barriere et obstacles sur son parcours. je crois vraiment que le futur de kabila est sombre , voyons ce qui va se passer bientot.
L’heure est venu tout simplement pour Mr Kanambe de partir chez son oncle paternel Kabarebe. Il ne doit pas croire que le fait d’avoir imposé un silence au peuple congolais avec des chars en pleine ville lui rassure un avenir tranquille, il se trompe. Même doit apprendre à se taire car ses interventions enervent quiconque l’écoute, il attise davatange du feu. Simplement je lui demande de préparer son exil, car son chef bientôt va couler, même le Ruanda ne saura le proteger, la colère du peuple tant dans la diaspora comme ici au pays a atteint son paroxisme. A bon entendeur…salut.
Comments are closed.