Dieudonné Mirimo l’a dit sur les ondes de la Radio Télévision du Groupe l’Avenir (RTGA). Pour briser le silence et permettre aux potentiels candidats de fourbir leurs armes, le Rapporteur de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a donné cette importante précision pour fixer les esprits.
En effet, à l’entendre, les élections auront bel et bien lieu en 2011. Voilà pourquoi le calendrier de toutes les élections doit être fixé dans les jours à venir. A quatre-vingt dix jours de la fin de la mandature en cours, a-t-il déclaré, la Commission Electorale, en conformité avec la Constitution du pays, en son article 83, doit convoquer le corps électoral. La nouvelle doit sans doute plaire à ceux qui voudraient se mettre en lice en 2011. Notamment l’UREC de Oscar Kashala et l’UDPS de Tshisekedi wa Mulumba. Les Députés nationaux et les Sénateurs pourront eux aussi commencer à peaufiner leurs stratégies. L’intervention de Mirimo peut être comprise comme un signal fort.
Comme pour dire qu’il faut commémorer les cinquante ans d’indépendance du pays mais n’oublier pas la course au pouvoir. Franchement, le temps presse pour ceux qui savent lire les signes des temps. Pour être précis et s’il faut se rapporter aux dires de Dieudonné Mirimo, trois mois avant le 6 décembre 2011, date à laquelle le Président Joseph Kabila devrait en principe commémorer le cinquième anniversaire de sa prestation de serment, la CEI qui se serait muée en CENI, devra convoquer le corps électoral. Par ailleurs, toujours selon Mirimo, les dispositions matérielles sont en train d’être prises pour que ces élections aient effectivement lieu.
Pour le moment, ce sont les opérations de révision du fichier électoral qui se font. Son exécution était prévue dans un premier temps dans le Bas Congo et dans le Bandundu. Sans blague, la nouvelle annoncée par Mirimo, doit faire trembler des états-majors de partis politiques. Ce qui est sûr, nous n’allons pas tarder à assister à des alliances disparates.