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Par Freddy Mulongo
On vient tout juste de l’apprendre. Un groupe de 6 pêcheurs congolais aurait découvert un cadavre macabre juste avant les rapides de Kinsuka sur le fleuve Congo. Cela s’est passé le jeudi 7 octobre 2010 dans la matinée. Il s’agit d’un homme de sexe mâle d’environ 1,80 mètre, de corpulence moyenne dont la tête est complètement défoncée. Alertés, les éléments de la garde présidentielle sont descendus en grand nombre sur les lieux pour récupérer ledit corps, en prenant soin d’embarquer – avec une violence inouïe – tous témoins oculaires.
Feu Armand Tungulu
S’il est difficile pour l’instant d’affirmer ou d’infirmer avec certitude que ledit corps est celui d’Armand Tungulu, le Bruxellois dont le corps n’a toujours pas été présenté à la famille. Cependant, eu égard aux moyens militaires impressionnants déployés dans le périmètre de l’endroit où le cadavre a été découvert, il y a pas de craintes sérieuses concernant l’identité du « précieux » cadavre.
Les autorités congolaises ont le devoir et l’obligation d’informer l’opinion tant nationale qu’ internationale sur le lieu où se trouve la dépouille mortelle d’Armand Tungulu. Sa famille biologique a droit à l’identification de son corps. Ceci, sachant que le Parquet général présume que la personne retrouvée pendue dans sa cellule au Camp Tshatshi répond au nom d’Armand Tungulu, laquelle personne aurait déjà fait l’objet d’une enquête préliminaire, selon le communiqué publié par le Procureur Général de la République le samedi 2 octobre 2010.
Au demeurant, vu le cafouillage et les multiples incohérences dans les déclarations farfelues des officiels congolais concernant «L’Affaire Armand Tungulu» il y a risque que l’affaire soit étouffée.
Comme pour Floribert Chebeya, les assassins-tortionnaires a n’avaient Dieu n’oublie pas les siens !
Armand Tungulu avait été arrêté le 29 septembre au motif qu’il aurait lancé des pierres sur le cortège du président Joseph Kabila. Il avait été retrouvé mort trois jours plus tard dans un cachot du camp Tshatshi, occupé par la Garde républicaine (GR, ex-garde présidentielle), où il “se serait suicidé”, selon le procureur général de la République.