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Par
RFI
Publié le 01-12-2018
Modifié le 01-12-2018 à 14:32
Le Cameroun n’accueillera pas la CAN 2019. La décision n’est pas une surprise, le Cameroun accumulait les retards dans l’organisation que ce soit au niveau des infrastructures, des routes ou encore des hôtels. A quoi il faut ajouter une situation sécuritaire compliquée à cause de Boko Haram à l’extrême-nord et du conflit sécessionniste dans les deux régions de l’ouest. Jusqu’au bout, les autorités se sont montrées confiantes, mais le président de la Caf a éteint les derniers espoirs. La décision fait beaucoup réagir la presse en ligne et les réseaux sociaux.
« C’est comme si le ciel venait de tomber sur toute une nation. » Ces mots de l’ancien entraîneur des Lions indomptables, Jean-Paul Akono, résument bien le sentiment général. Il estime que des garanties avaient été données à la Caf, la Confédération africaine de football, et résume, très amer : « Nous sommes dans la honte, nous avons été traînés dans la boue. »
Sur les réseaux sociaux et dans certains articles en ligne, on retrouve ce samedi matin la photo d’une affiche du président. On y voit Paul Biya, le sourire confiant, à côté de l’inscription : « le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement. »
« Comment peut-on prendre cet engagement et ne jamais se donner la peine de visiter les chantiers ? », s’interroge ce matin le site ActuCameroun qui poursuit « le Cameroun est humilié et se défausser sur les collaborateurs ou une pseudo mafia à la CAF relève d’une pure diversion. »
Le site Camfoot, lui, s’inquiète des dettes contractées et des lourds investissements engagés en vue de cette CAN 2019 et qui ne seront pas renfloués, avant de se demander : « Pourquoi n’a-t-on pas commencé les travaux deux ans plus tôt ? »
Dans la presse en ligne, on attend maintenant une réaction officielle. Le porte-parole du gouvernement doit s’exprimer d’un instant à l’autre. Ce silence en a entraîné un autre hier soir, celui de la CRTV. La télévision et la radio nationales ont tout simplement ignoré la nouvelle.