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Ceni : campagne anti-Malumalu, le vrai du faux

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Malumalu-La campagne “Malumalu dégage” se poursuit à Kinshasa. À l’initiative de la plateforme “Sauvons la RDC” qui regroupe plusieurs partis d’opposition et des associations de la société civile, une pétition circule depuis le 18 février dans les rues de la capitale congolaise pour réclamer la démission du président de la Ceni. À tort ou à raison ? Décryptage.

“Malumalu dégage”. La plateforme “Sauvons la RDC” ne va pas par quatre chemins. Depuis le 18 février, ce regroupement de partis d’opposition exige, à travers une pétition, la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Mais que reproche-t-on à l’abbé Apollinaire Malumalu ? Six principaux griefs. Nous les passons au peigne fin pour tenter de démêler le vrai du faux.

1. “L’abbé Malumalu ne jouit pas de la confiance de la classe politique” : FAUX

Pour Martin Fayulu, député d’opposition et initiateur de la pétition, le président de la Ceni occupe son poste “par effraction”. “L’église catholique ne l’avait pas désigné, car la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) avait à l’époque soutenu la candidature d’un laïc pour occuper la fonction, explique-t-il à Jeune Afrique. Mais l’abbé Malumalu nous a été imposé par la majorité mécanique à l’Assemblée nationale mais ne jouit pas de la confiance de la classe politique”.

Seulement voilà, l’abbé Malumalu ne travaille pas seul. Au sein du bureau de la Ceni, il est entouré des autres personnalités issues des partis politiques de la majorité, mais aussi de l’opposition. Même la plénière de la Ceni comprend des délégués issus de cette dernière, lesquels ne se sont pas encore désolidarisés de l’abbé Malumalu. Il paraît donc inexact de prétendre que “l’abbé Malumalu ne jouit pas de la confiance de la classe politique”, alors que, au même moment, les délégués de la majorité, de l’opposition et de la société civile l’accompagnent encore dans sa mission d’organisation des prochains scrutins.

Martin Fayulu répond à nos arguments par une pirouette. Pour le député, il est difficile d’envisager que les autres membres de la Ceni ne soutiennent pas Malumalu, car si ce dernier devait être éjecté, ils connaîtraient le même sort et perdraient donc leurs “indemnités”…

Jeune Afrique

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