Skip to content

Makolo Digital Tele- LAVDCONGO

CONGO BRAZZAVILLE 50 ANS DEJA-Une analyse du Citoyen Congolais Marcel MBETE


Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13

LES 50 ANS DU CONGO Brazzaville- FAILLITE NATIONALE DES LUMIERES DE L’INDEPENDANCE AU CONGO – BRAZZAVILLE

Par Marcel MBETE

1960-2010, voila déjà 50 ans, c’est-à-dire un demi-siècle, que jour pour jour notre pays est indépendant.
50 ans, ce n’est pas rien dans la vie d’un homme, et combien de fois dans la vie d’une Nation.
Un demi-siècle après, nous nous interrogeons, si les Congolais sont heureux ou malheureux, libres ou soumis, contents ou mécontents.
Les réponses seront évidement diverses, ce qui est normal, car cela dépend de quel bord on se situe, et de ce que l’on veut défendre ou dénoncer.
Néanmoins, les Congolais dans leur très large majorité ne sont pas contents du tout, du bilan de leur demi-siècle d’indépendance. Et ils n’ont pas besoin d’une expertise internationale pour le savoir.
Oui, un demi-siècle d’indépendance, le bilan est mauvais et les Congolais sont déçus.
A l’époque coloniale : les fournitures scolaires étaient gratuitement distribuées aux écoliers, à chaque rentrée.
Les soins de santé primaire étaient assurés par les groupes mobiles, qui passaient de village en village, pour consulter et soigner les populations.
Les routes n’étaient pas bitumées, mais elles étaient praticables, grâce à l’action des CANTONIERS et à l’efficacité des travaux publics.
Le service postal était opérationnel et les lettres arrivaient même dans les villages.
Le citoyen n’avait pas besoin de faire les pieds de grue devant une administration quelconque pour le suivi d’un dossier.

TOUT était de manière impersonnelle signé, publié et distribué en temps et en heure.
Pour la recherche d’un emploi, le citoyen n’avait pas besoin de chercher à connaitre l’origine régionale ou ETHNIQUE du chef de service en charge de.

La colonisation nous avait construit : LE CHEMIN DE FER CONGO OCEAN – L’HOPITAL GENERAL DE BRAZZAVILLE – LE CENTRE
D’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE DE BRAZZAVILLE – UNELCO – LA CASP – LA SIAN – LA SIAT – LA CITA etc.
La colonisation avait fait promouvoir les palmerais à : OUESSO – OWANDO – ETOUMBI – SIBITI – ETORO. Elle encourageait la culture : du CAFE-CACAO à SIBITI – OUESSO – IMFONDO – KELLE ; la culture du RIZ à EWO – KINDAMBA ; la culture de la POMME DE TERRE et du TABAC à LEKANA et NGO.
Sous la colonisation, le service d’hygiène et le service de voierie étaient opérationnels et très complémentaires. Ceux qui ont connus BRAZZAVILLE à cette époque diront que le MADOUKOUTSIEKELE de Poto-poto était un AQUARIUM à ciel ouvert.

C’ETAIT un plaisir de longer les berges chaque soir.
Toutes les rues de BRAZZAVILLE se transformaient chaque WEEK-END en petit terrain de FOOT-BALL pour les enfants, tellement elles étaient propres et sans TRACAS.
A cette époque on était fier d’être Congolais et beaucoup de nos voisins tenaient à visiter BRAZZAVILLE avant de MOURIR.
Certes, sous la colonisation, tout n’était pas bleu, ni rose nous le savons, mais il n’y avait pas des milices privées et des BANDES ARMEES.
Aujourd’hui, un demi-siècle après nous nous interrogeons si au plan économique et social nous avons réalisé au profit du peuple mieux que l’époque coloniale.

Pour un pays de moins de quatre millions d’habitants, immensément riche naturellement, avec de l’eau partout (n’oublions pas que beaucoup de nos régions portaient ou portent encore les noms des fleuves et rivières). Avec un sol parmi les plus fertiles du
continent et un sous sol trop riche (un don de Dieu).
Et que 50 ans après, les populations revendiquent encore leurs besoins de BASE : l’eau potable pour TOUS

– l’école agréable pour TOUS – l’autosuffisance alimentaire pour TOUS – l’électricité pour TOUS – l’état de droit applicable à TOUS

– les voies de communications et les moyens de transport agréables pour TOUS – l’emploi des jeunes garantit pour TOUS.
Si ces besoins vitaux demeurent encore la revendication essentielle du peuple, alors qu’avons-nous donc fait de concret pour ce peuple ?
La réponse connue est : nous avons formé les cadres, mais des cadres formés qui dans leur majorité demeurent des diplômés sans emploi à vie, pourquoi en parler avec fierté ?
Ce qui a été fait au profit du peuple (car on ne peut pas dire que rien n’a été fait), C’EST à dire : quelques tronçons routiers – quelques ponts – quelques hôpitaux régionaux

–un barrage hydro-électrique moyen, et un deuxième en phase de finition – plusieurs lycées d’enseignement général – un palais du Parlement – un lycée technique – un complexe sportif (stade de la Révolution) – quelques sièges administratifs – quelques aérodromes …
Pour un demi-siècle d’indépendance, la moisson est minime par rapport aux moyens énormes dont dispose le pays.
Les travailleurs congolais qui totalisent déjà plus d’un quart de siècle de travail avec des avancements sans effet financier, en plus d’une retenue sur salaire de 27% depuis plus de 16 ans.
Qui connaît dans le monde un autre peuple qui subit une telle injustice sans GEMIR ?
Et dire qu’il y a des épaves de syndicats et du syndicaliste godillot qui signent des TREVES sociales tous les deux ans au nom de quoi ? et de qui ?
TOUT ce que nos hommes politiques ou politiciens (c’est pareil), nous ont servis depuis des décennies c’est : la mort, le deuil, la tristesse, la violence politique, la démagogie, le mensonge politique, la haine, la désinformation, la misère et le désespoir.
En 50 ans d’indépendance, ils ont dans leur conscience la responsabilité de tant d’orphelins, des VEUVES et des VEUFS.
Nos hommes politiques, chaque fois qu’ils ont des contradictions entre eux, chaque fois qu’ils ont des incompréhensions dans le partage du lait et du miel, ils opposent le pauvre peuple, machettes et PM-AK à la main.
Ce sont eux, les privilégiés, qui créent toujours les conditions pour que les pauvres se fassent la guerre entre eux, et après, ils se retrouvent toujours, flute de champagne à la main, comme s’ils n’avaient rien fait.
Ce que les Congolais ont fait subir aux autres Congolais ces quinze dernières années, C’EST à dire les affuter les uns contre les autres, se pourchassant jours et nuits, machettes et PM-AK à la main, avec le bilan MACABRE et dramatique de triste MEMOIRE que nous
connaissons, est sans précédant dans l’histoire de notre pays.
Même, le TIPOYE qui à toujours été un signe de courtoisie de considération, et de respect d’un hôte, a été JULES – CESAR – RISE chez nous, et les pauvres populations, électrisées à bloc, se sont mis face à face, machettes et PM-AK à la main.
NE NOUS OFUSQUONS pas, nous avons le devoir de parlé, de rappeler, et de rappeler toujours ces faits dramatiques de triste mémoire, pour que demain d’autres ne reprennent pas le flambeau. PLUS JAMAIS CA, n’est pas une expression qui vient du peuple. Elle est une trouvaille des politiciens congolais.
Un demi-siècle d’indépendance, notre classe politique aura certainement beaucoup à dire, nos leaders politiques auront certainement beaucoup à dire à leurs militants.
En pareil occasion, il ne faut pas parler de ce qu’on voulait faire, ni encore de ce qu’on fera, mais il faut parler de ce qu’on a fait. Et qu’avons nous fait de mieux, au profit du peuple, plus qu’à l’époque coloniale ?
La tentation sera grande d’évoquer : OFNCOM – KITSOUNDI – SOCODIS – KOMBE – LES FERMES de MANIOC – LES FERMES d’élevage – Hydro-Congo –ONPT – OCV – CHACONA – USINE D’ALLUMETTE – HUILLERIE de KAYI – HUILLERIE DE MOKEKO-USINE DE MOUKALOU… Mais elles sont où ces réalisations ? ET à qui la faute ?
Pour l’autre demi-siècle qui commence, l’espoir est-il permis ? La réponse devrait normalement être oui, mais pour avoir trop subit, pour avoir tout entendu et rien vu de concret, le peuple désabusé ne croit plus en personne et en rien.
TOUT POUR LE PEUPLE, RIEN QUE POUR LE PEUPLE – TRIBALISME, REGIONALISME A BAT – ACTIONS CREATRICE DES MASSES ET ROLE DETERMINANT DS CADRES – QUI NE TRAVAIL PAS N’A PAS DROIT AUX SALAIRES – 7 HEURES DE TRAVAIL ET NON 7 HEURES AU TRAVAIL – CORRUPTION – GABEGIE FINANCIERE – IMPUNITEE – ECOLE AGREABLE – SANTE POUR TOUS – AGRICULTURE PRIORITE DES PRIORITE – AUTOSUFFISENCE ALIMENTAIRE D’ICI A L’AN 2000-VIVRE DUREMENT AUJOURD’HUI, POUR VIVRE MIEUX DEMAIN… Même à un moment de notre histoire, par la voie la plus autorisée nous avions informé le Congo et le monde, de ce que le pays pouvait importer massivement la main d’oeuvre extérieure.
TOUS ces slogans et mots d’ordres, qui ne nous ont pas été imposés par le FMI, ni la BANQUE MONDIALE, nous les avons chantés, dansés et applaudis par acclamations debout et prolongés jours et nuits, pendant plus d’un quart de siècle.

ET le bilan sur le terrain C’EST QUOI ? ET A qui la FAUTE ?
Voilà pourquoi, il ne faut plus promettre, il faut faire et le peuple verra et appréciera.
Demain, l’espoir est-il permis ? La réponse serait normalement oui. Mais avec un pays qui ne compte pas moins de 150 partis politiques (pour une population de moins de quatre millions d’habitants), peut être avec autant d’idéologies et de projets de société.
Dans un pays où : les alliances, les fronts, les coordinations, les collectifs des partis se créent tous les six mois, sans aucun impact réels sur les populations.
Avec la configuration politique d’aujourd’hui, où il est difficile de situer avec exactitude, qui est de gauche, de droite ou du centre.
Avec la configuration politique de notre pays aujourd’hui, où il n’y a plus de révolutionnaire et de contre révolutionnaire, plus de valet de l’impérialisme, plus d’enveloppeur, plus de génocidaire, plus d’inconséquent idéologique, plus de bourgeois bureaucratique, plus de ligne droitière et liquidationniste ; on peut se demander si, ce qui ce fait dans notre pays par les partis politiques SANS exclusive, est une victoire ou un échec pour la démocratie au Congo.
Un demi-siècle après, tout est à faire, même pas à refaire, POURQUOI LE CONGO NE SERAIT-IL PAS L’IDEOLOGIE COMMUNE, qui permettrait à nos hommes politiques à s’assoir et à trouver consensuellement les schémas et les priorités à mettre en
oeuvre pour la gestion autrement d’un autre Congo. Il n’y a pas de honte à ça, et ça ne sera la défaite de personne, mais ça sera la victoire du Congo.
Pour ce demi-siècle qui commence, l’espoir est-il permis ? La réponse devrait normalement être oui, à la seule et unique condition, que les hommes politiques congolais sans exclusive, intériorisent désormais l’interpellation que nous fait notre Hymne National
qu’ils aiment pourtant chanter à l’occasion : OUBLIONS CE QUI NOUS DIVISE, SOYONS PLUS UNI QUE JAMAIS.
Ou encore, qu’ils intériorisent aussi leur propre slogan : CE QUI NOUS UNI EST PLUS FORT QUE CE QUI NOUS DIVISE.
AU COMMENCEMENT le Congo était un PAYS PAUVRE, un demi-siècle après le Congo est TOUJOURS un PAYS PAUVRE. Pour une fois les adeptes de l’autosatisfaction ne diront pas : notre bilan est globalement positif.
Le Congo de L’UNITE, LE TRAVAIL ET LE PROGRES est il réalisable ? Pourquoi pas.

COMME IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE, ALORS ESPERONS.
Fait à Paris le 28/01/2010
Marcel MBETE
Citoyen Congolais
Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons
dpeuplelavoix@yahoo.fr – http://lavoixdupeuple.over-blog.org/ – dpeuplelavoix@gmail.com