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CPI: Gbagbo a “lutté pour la démocratie”


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L. Gbagbo-L’ancien président est soupçonné d’être “coauteur indirect” de crime contre l’humanité, commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011.

Les audiences de confirmation des charges dans l’affaire Gbagbo ont pris fin jeudi soir devant la Cour pénale internationale.

Les juges entrent en délibéré pour décider, si oui ou non, l’ex-président ivoirien doit être mis en accusation pour crimes contre l’humanité et renvoyé en procès.

Laurent Gbagbo est apparu parfaitement serein en prenant la parole, portant un point final aux huit jours d’audience au cours desquels le procureur a tenté de prouver qu’il possédait un dossier suffisamment solide pour le renvoi de l’ex-chef d’Etat en procès.

Au cours des audiences, l’ancien président s’est dit parfois très proche et parfois très loin de la Côte d’Ivoire et a regretté que les juges, le procureur et les représentants des victimes n’aient pas pris le temps de lui parler, pour, a-t-il dit , fluidifier le débat.

Par exemple, a dit Laurent Gbagbo, “lorsque le procureur dit que j’ai signé un bout de papier, j’aurai pu vous le dire. J’ai signé un décret pour que les Forces de sécurité soient mobilisées, comme un chef d’Etat le fait en cas de troubles”.

Faisant sourire un public largement acquis, l’ancien président a promis aux juges et au procureur de leur adresser ses livres, qui sont en “faveur de la démocratie”.

Revenant sur les élections, Laurent Gbagbo a rappelé qu’il avait proposé de recompter les voix et a regretté que le procureur souhaite évacuer la question de savoir qui a gagné le scrutin. Pour l’ex-chef d’Etat, c’est de là que partent les violences postélectorales.

“C’est parce que j’ai respecté la constitution que je suis ici”, a-t-il regretté. Avant de conclure en souhaitant que tous les Africains comprennent que “le salut est dans le respect de la constitution et des lois qui en découlent.”

Les juges ont ensuite levé l’audience pour entamer leur délibérer. La décision ne tombera pas avant deux mois, au plus tard.

BBC