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Dialoguer avec Kabila : J’y vais ? J’y vais pas ?


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KABILA

  • 1. Qui participera au nouveau dialogue avec le président Kabila ?

    • Réponse de l’UDPS d’Étienne Tshisekedi: ►► PARTANTE MAIS… L’UDPS est en effet prête à participer à ce nouveau dialogue, mais sous certaines conditions. “Étienne Tshisekedi s’inscrit dans la voie de sortie de crise. Et le dialogue est utile pour y parvenir”, confirme Me Papis Tshimpangila, avocat et conseiller particulier du candidat malheureux à la présidentielle de 2011. “Mais un dialogue au format réduit : 40 participants en raison de 20 pour les deux camps, celui du statu quo et celui du changement”, ajoute-t-il. L’UDPS propose également que ce forum se déroule à Kinshasa, pendant 10 jours.

    • Réponse des Forces sociales et politiques autour de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba: ►► NON, MERCI Ce regroupement de personnalités de la société civile et des partis politiques juge “inopportun” de participer à un nouveau dialogue.

    • Réponse de l'”Opposition républicaine” de Léon Kengo ? ►► POUR QUOI FAIRE ? L'”Opposition républicaine” dit avoir pris acte du message du chef de l’État qui a accepté d’engager un nouveau dialogue. “Mais est-il vraiment opportun ?” s’interroge Bob Kalala, le coordonnateur de ce regroupement politique autour du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo.

  • 2. Faut-il un médiateur international ?

    • Position des Forces sociales et politiques autour de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba ►►C’EST TROP TARD  “C’est trop tard”, selon le député d’opposition Juvénal Munubo, cadre de l’UNC de Vital Kamerhe. “C’est lorsque nous demandions le dialogue que nous avions besoin d’un facilitateur”, ajoute-t-il, soulignant que “tenir un autre forum à une année de la présidentielle n’est pas opportun”.

    • Position de l'”Opposition républicaine” de Léon Kengo ►►POURQUOI PAS ? “S’il y a nouveau dialogue, il devra se dérouler sous les bons auspices d’un facilitateur international, suivant la résolution des Nations unies comme le réclamaient certains partis d’opposition qui n’avaient pas pris part aux ‘concertations nationales'”, estime Ben Kalala, coordonnateur de l'”Opposition républicaine”.

    • Position de l’UDPS d’Étienne Tshisekedi ►► OUI “Entre nous, les divergences sont telles que nous risquons de ne pas y arriver sans l’accompagnement d’un facilitateur neutre”, soutient Me Papis Tshimpangila, avocat et conseiller particulier d’Étienne Tshisekedi, président de l’UDPS.

  • 3. Ce nouveau dialogue, pourquoi faire précisément ?

    • Pour les Forces sociales et politiques autour de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba►► BONNE QUESTION !  À la place du dialogue, les Forces sociales et politiques préconisent des discussions avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Dans une déclaration commune publiée le 18 mai, ce regroupement politique affirme attendre de la Ceni des réponses à ses préoccupations notamment celles relatives à “l’organisation d’une nouvelle opération d’enrôlement”. “Nous demandons également aux autorités de libérer tous les détenus politiques et de rouvrir les radios et télévisions privées fermées depuis quelques temps”, ajoute le député d’opposition Juvénal Munubo (UNC).

    • Pour l’UDPS d’Étienne Tshisekedi ►► PARLER DES ÉLECTIONS Pour l’UDPS, “le dialogue doit se limiter à la problématique des élections” à venir. Objectifs : régler le contentieux électoral de la présidentielle de 2011, définir un nouveau cycle électoral, restructurer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), désigner par consensus des membres de la Cour constitutionnelle, enrôler les nouveaux majeurs, créer un observatoire des élections chargé de la certification des résultats… “Cela permettra de rétablir un climat apaisé dans le pays pour des élections crédibles et transparentes”, soutient Me Papis Tshimpangila, conseiller particulier d’Étienne Tshisekedi.

    • Pour l'”Opposition républicaine” de Léon Kengo ►►TOUT A ÉTÉ DÉJÀ DIT “Un nouveau dialogue pour parler de quoi ?”, s’interroge Ben Kalala, coordonnateur de l'”Opposition républicaine”. Pour ce proche de Léon Kengo wa Dondo, “tout a été déjà étalé lors des concertations nationales et à ce jour, seules 23 des 100 recommandations prioritaires de ces assises ont été exécutées ou sont en voie de l’être”. Et de conclure, dubitatif : “Nous attendons de voir.”

  • 4. Faut-il reporter les élections locales prévues en octobre 2015 ?

    • Point de vue des Forces sociales et politiques autour de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba►► OUI, APRÈS 2016  Les Forces sociales et politiques exigent “le report, après 2016, des élections locales, municipales et urbaines”. Pour cette plateforme, ces scrutins, dans le contexte actuel de la RDC, sont porteurs de germes de conflits sur le terrain à cause de l’impréparation de l’administration et du manque des infrastructures.

    • Point de vue de l'”Opposition républicaine” de Léon Kengo►►OUI, RÉALISME OBLIGE  Autour de Léon Kengo wa Dondo, autorité morale de l'”Opposition républicaine”, on estime que le calendrier global des élections n’est pas réaliste. “Plusieurs échéances prévues ont été déjà reportées”, souligne un proche du président du Sénat. En conséquence, “si la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne parvient pas à organiser ces scrutins locaux dans les délais prévus, il va falloir les reporter”, affirme Ben Kalala, coordonnateur du regroupement politique.

    • Point de vue de l’UDPS d’Étienne Tshisekedi►► REMETTRE LES COMPTEURS À ZÉRO “On ne peut pas poursuivre un processus électoral entaché d’irrégularités”, affirme Papis Tshimpangila, conseiller particulier d’Étienne Tshisekedi, leader de l’UDPS. Pour ce parti, il faut faire l’impasse sur les prochaines élections locales et repartir sur un nouveau cycle électoral en commençant d’abord par les législatives et la présidentielle.

  • 5. Une période de transition est-elle envisageable à l’issue du dialogue ?

    • Qu’en pense l’UDPS d’Étienne Tshisekedi ?►► OUI, MAIS DANS LES DÉLAIS CONSTITUTIONNELS À l’UDPS, on exclut pas l’hypothèse de l’instauration d’une période transitoire en RDC. “Si la transition consiste à chercher les voies et moyens pour organiser des élections libres et crédibles, nous sommes d’accord”, affirme Papis Tshimpangila, conseiller particulier d’Étienne Tshisekedi, leader de l’UDPS. Et de nuancer aussitôt : “Tout cela devra se faire dans les délais constitutionnels, parce qu’il n’est pas question pour l’UDPS de cautionner un quelconque report de la présidentielle.”

    • Qu’en pensent les Forces sociales et politiques autour de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba►► PAS QUESTION  Les Forces sociales et politiques “[refusent] de cautionner toute idée de transition débouchant sur le glissement des mandats en cours au-delà des délais constitutionnels”. La plateforme plaide pour le “respect de la Constitution en ce qui concerne la date du 27 novembre 2016 prévue par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour la présidentielle et les législatives afin de permettre l’installation, dans les délais, de nouveaux dirigeants élus, notamment lors de la passation du pouvoir, le 20 décembre 2016”.

    • Qu’en pense l'”Opposition républicaine” de Léon Kengo►►L’AVENIR NOUS LE DIRA  Pour l'”Opposition républicaine”, tout dépendra de la capacité de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels. “Si la Ceni ne parvient pas à respecter le calendrier global des élections, la classe politique devra se mettre autour d’une table. C’est à ce moment là seulement qu’il y aura nécessité d’un dialogue” pour définir la suite à donner aux événements, estime Ben Kalala, coordonnateur du regroupement politique, qui préfère ne pas se risquer à “prédire l’avenir”.

  • 6. Que deviendra le président Kabila après 2016 ?

    • Réponse des Forces sociales et politiques autour de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba►► STATUT SPÉCIAL  Au-delà de l’acquis constitutionnel – l’ancien président de la République devient sénateur à vie à la fin de son mandat -, les “Forces sociales et politiques” préconisent l’adoption d’une loi portant statut des anciens chefs d’État en RDC. Une proposition de loi y relative, initiée par le sénateur d’opposition Modeste Mutinga, a été déclarée “recevable” fin avril à la chambre haute du Parlement congolais.

    • Réponse de l’UDPS d’Étienne Tshisekedi ?►► SÉNATEUR À VIE Pour l’UDPS, la Constitution a déjà résolu le “cas Kabila”. “À la fin de son mandat, le président de la République devient sénateur à vie”, rappelle Papis Tshimpangila, conseiller particulier d’Étienne Tshisekedi, leader de l’UDPS.

    • Réponse de l'”Opposition républicaine” de Léon Kengo►►ANCIEN PRÉSIDENT. “Comme tout chef d’État sur d’autres cieux, à la fin de son mandat en 2016, Joseph Kabila deviendra un ancien président de la République”, note simplement Ben Kalala, coordonnateur de l'”Opposition républicaine”. D’autant que l’article 220 de la Constitution qui limite à deux les mandats présidentiels n’a pas été, à ce jour.

Réalisation : Trésor Kibangula
Code : Newsquiz/Mother Jones
Crédit photos : AFP, AP/SIPA, Gween Dubourthoumieu/JA, Monusco