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Par DIOSSO OLIVIER (Le Potentiel)
-Dans le cadre de l’Education pour tous prônée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la réalisation des objectifs du millénaire, les délégués des pays concernés se sont retrouvés dernièrement en Afrique du Sud. Notamment pour l’homologation des diplômes et certificats d’études.
Les délégués du secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) des pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont harmonisé leurs vues pour la certification des diplômes et autres titres académiques délivrés dans leurs Etats respectifs. Cela s’est passé dernièrement en Afrique du Sud où ils se sont retrouvés pour l’organisation de l’Enseignement ouvert et à distance (EOD). Type d’enseignement à déployer dans les pays de la SADC en augmentant le nombre d’apprenants et, partant, des alphabétisés.
Les diplômes et autres titres académiques posent problème dans la sous-région dans la mesure où certains pays membres ne reconnaissent pas ceux que d’autres délivrent. Il n’y a donc pas d’équivalence. C’est dire que la mobilité des détenteurs de ces « parchemins » a toujours été compromise. Ils sont obligés de ne prester ou de ne poursuivre les études qu’au pays. C’est ce qui a justifié le déplacement de l’Afrique du Sud en vue de chercher, à tout prix, à reconnaître ces titres. .
La RDC, qui a été représentée à ces travaux par une délégation de l’ESU conduite par une femme directeur au sein de l’administration centrale de ce ministère, peut se sentir «soulagée». Elle a beaucoup souffert de cette « discrimination » car les titres académiques que les établissements de l’ESU délivrent n’ont aucune valeur sous d’autres cieux. Et cela pour plusieurs raisons. Notamment, s’en tenir au respect des standards internationaux tels que les LMD (Licence, Maîtrise, Doctorat) et l’Assurance-qualité. A noter que le ministre de l’ESU de la RDC, Léonard Mashako Mamba, fait de ces exigences son cheval de bataille pour chercher à atteindre l’excellence.
A signaler que l’Education ouverte et distance permet d’accroître le taux d’accès à l’éducation, intégrer le genre en vue de l’égalité des chances et améliorer l’offre de l’éducation. Et que le manque de politique relative à l’EOD a amené la SADC à multiplier des rencontres avec les experts de diverses universités pour arriver à élaborer une politique de l’enseignement ouvert et à distance adaptée aux pays subsahariens.
Projet lancé en juin 2007, l’enseignement ouvert et à distance de la SADC entend également renforcer les capacités régionales et nationales en matière de ce type d’enseignement afin de permettre son déploiement efficace pour faire face aux défis éducatifs de la région. Une lacune que la RDC, dans sa vision d’accroître le nombre d’instruits afin de permettre la relève des ressources humaines arrivées presqu’au 3ème âge, est appelée à combler.
Par DIOSSO OLIVIER