Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
-La police de Ferguson, dans l’État du Missouri aux États-Unis, est accusée d’avoir violé systématiquement les droits des Noirs, selon le rapport de l’enquête du département américain de la Justice. Les conclusions mettent en lumière le racisme ordinaire des policiers, 6 mois après la mort du jeune Africain-Américain Michael Brown.
La police de la ville de Ferguson est coupable d’avoir violé les droits constitutionnels des citoyens noirs sur une base régulière. C’est la conclusion du rapport du département de la Justice, à la suite d’une enquête lancée après la mort de Michael Brown, qui a causé de nombreuses manifestations et émeutes en 2014.
Officiellement, le rapport devait être dévoilé publiquement ce mercredi 4 mars mais plusieurs informations ont fuité dans la presse américaine dès mardi.
Selon le New York Times, les policiers auraient pris l’habitude de contrôler de façon systématique les conducteurs afro-américains, “ce qui aurait causé des années d’animosité raciale menant à la mort d’un adolescent noir l’été dernier” dans une ville devenue un symbole des brutalités policières à l’endroit des Africains-Américains.
La discrimination raciale en chiffres
Entre 2012 et 2014, les Noirs ont été incriminés de façon disproportionnée alors qu’ils représentent 67 % de la population de la ville de Ferguson.
La police de Ferguson risque d’être poursuivie pour violations des droits civiques si elle n’obtempère pas à la demande du département américain de la Justice de changer ses pratiques.
Dans le cadre de l’enquête, des centaines de personnes ont été interrogées et plus de 35 000 pages de rapports policiers ont été consultées.
La mort de Michael Brown
Le 9 août dernier, le policier Darren Wilson a abattu Michael Brown, un jeune Noir de 18 ans non-armé. Trois mois plus tard, en novembre, un jury a choisi de ne pas inculper le policier au terme de son procès. Ces deux évènements avaient provoqué des émeutres dans cette banlieue de Saint-Louis au Missouri, où la majorité des policiers est blanche et la majorité de la population noire.
Les résulats de cette enquête démontrent la profonde discrimination à l’endroit des Noirs, plus de 50 ans après l’adoption du Civil Rights Act en 1964, déclarant illégale la discrimination reposant sur la race, la religion, la couleur, le sexe ou l’origine nationale.
(Avec AFP)