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Après le Congrès de l’UDPS : Etienne Tshisekedi de nouveau accusé !

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Source: La Prospérité

Les membres Fondateurs de l’UDPS se sont retrouvés, le jeudi 16 décembre 2010, à Righini, pour étudier les voies et moyens d’aboutir à une réconciliation et à l’unité du Parti, menacé d’éclatement, plus qu’il l’a jamais été au cours des 28 années de son existence. Clairement, le Collège des Fondateurs accuse, dans une déclaration rendue publique devant la presse, leur collègue Tshisekedi Etienne d’avoir systématiquement violé les Statuts et le Règlement Intérieur du Parti. En effet, depuis le départ de son collègue du Directoire, feu Vincent Mbwankiem, disent-ils, Etienne Tshisekedi s’est résolument opposé au caractère collégial du Directoire National du Parti, en violation des articles 24 des Statuts et 114 du Règlement Intérieur.

Bien plus, martèlent les Fondateurs, il a pris l’habitude de décider, depuis 2003 à ce jour, en lieu et place des organes statutaires du Parti, supprimant les uns, fusionnants d’autres, et nomment à leur tête des cadres du Parti, sans égard aux exigences statutaires et procédures réglementaires. Ce mode de gestion, relève le Collège, a déstabilisé et ridiculisé le Parti. Il a également dressé les cadres les uns contre les autres, sapant ainsi l’unité du Parti. Tshisekedi Etienne, aurait refusé de se conformer à l’acte 001 du 10 janvier 2009 du Collège des Fondateurs, complétant le Directoire et mettant ainsi le Parti à l’abri des décisions anti- Statutaires et Contradictoires prises en solitaire et loin du pays.

Aussi, demandent-ils à Etienne Tshisekedi de se ressaisir et de revenir au respect des textes du Parti, de l’ordre institutionnel et de ses responsabilités statutaires de garant de l’unité du Parti. Le Collège rassure, en outre, l’ensemble des combattantes et combattants de l’UDPS, de son engagement à lutter fermement en faveur de l’unité, de l’ordre et de la victoire électorale. Ci-dessous, l’intégralité de cette déclaration qui s’inscrit dans l’intérêt de la réconciliation et de l’unité de l’UDPS. Déclaration politique du collège des Fondateurs de l’UDPS Le collège des Fondateurs, Haute Autorité du Parti, rend publique la déclaration politique ci-après, dans l’intérêt de la réconciliation et de l’unité de l’UDPS.

En effet, l’UDPS est menacée d’éclatement, plus qu’elle ne l’a jamais été au cours des 28 années de son existence. Mais avant toute chose, le Collège des Fondateurs entend s’acquitter d’un agréable devoir, celui d’exprimer, au nom de tous les membres du parti, les vœux les meilleures de bon et heureux anniversaire à Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président National de l’UDPS, qui vient de totaliser 78 ans d’âge le 14 décembre 2010. De chaleureux vœux de bonne santé et de longévité accompagnent le Chef de notre Parti, de retour d’un long séjour médical à l’étranger. L

e Collège des Fondateurs avait salué avec joie l’annonce du retour au pays du Président National. Il s’est impliqué, avec la direction politique et l’ensemble des organes de base, à organiser et mobiliser les combattants afin de lui réserver un accueil triomphal. Les Fondateurs l’ont fait avec le ferme espoir de mettre rapidement ensemble avec le Président National, aux fins d’harmonier les positions et coaliser les efforts pour ressouder l’unité du Parti. En effet, l’UDPS est en morceaux, à la suite de trois événements majeurs : le boycott controversé du processus électoral en 2006, l’initiative courageuse d’organier un tout premier congrès aux fins de restaurer et de moderniser l’UDPS (2007-2009), et une durable opaque et distance du parti par le Président National en soins de santé à l’étranger pendant 3 ans (2007-2010). Le dernier facteur a eu les effets les plus dévastateurs.

Refus d’accepter les décisions du premier congrès convoqué et tenu avec succès. Suppressions, fusions, éclatements des organes statutaires du Parti, suspensions, nominations, révocations et réhabilitations des cadres du Parti ont été faites à distance par différentes décisions signées du Président National. Ni cohérence, ni consultations avec le Collège des Fondateurs, ni souci de conformité à la réalité politique sur terrain et aux dispositions statutaires et réglementaires. Ces décisions contradictoires, souvent, violement controversées, ont contribué à dédoubler les organes, et ont opposé des organes entre eux et des cadres entre eux, aggravant le désordre et la désunion dans un Parti laissé au bord de l’éclatement par le Président National en 2007.

L’espoir de rencontrer le Président National est demeuré vain, ou simplement de lui parler au téléphone ! Jusqu’au 12ème jour suivant son retour au pays le 8 décembre 2010, le chef du Parti est barricadé ! Dès sa descente d’avion à l’aéroport, il a préféré, entre toute, une fraction du Parti connue pour penchant en faveur du désordre, de la violence et de l’insulte facile. Cette fraction l’a aussitôt barricadé dans sa résidence, faisant bastonner devant son portail tous les autres membres du Parti accourant pour le saluer. Depuis le 11 décembre 2010, il se tient à Limete un forum de l’UDPS baptisé par le Président National lui-même « 1er Congrès de l’UDPS ».

En somme, un deuxième « premier Congrès » ! Comme tout le monde, le Collège des Fondateurs a suivi de loin le discours que le Président National du Parti a fait à l’ouverture de ce forum. S’il a noté avec soulagement la confirmation, dans la bouche du Président National, de l’amnistie générale déjà décidée par le premier congrès, le Collège des Fondateurs est cependant réellement préoccupé par l’image que le Parti présente aujourd’hui à l’opinion : un deuxième « premier congrès » sans légalité ni agenda où le Parti se donne en spectacle, avec des improvisations, des scènes de violences entre les membres participants et ceux qui sont exclus de ce forum, et surtout des insultes croisées et des bousculades entre les participants eux-mêmes.

L’opinion doit savoir que cette initiative du Président National est menée en solitaire, en dehors des organes statutaires du Parti, et contrairement aux textes régissant l’UDPS. Par millions, des combattants cherchent en vain de retrouver en Etienne Tshisekedi le modèle de démocrate qu’ils ont longtemps adulé et célébré. En effet, par quelle saine logique un simple forum peut-il voler sa légitimité à un congrès quelques documents de travail et d’en copier quelques recommandations? On se régale de quelques œufs et on nie l’existence antérieure de la poule pondeuse ! En clair, ce forum ne peut être un « congrès », encore moins un « premier congrès ». Il ne peut concerner l’ordre institutionnel du Parti en dehors duquel il a été initié et organisé.

Les membres du Parti n’oublieront pas de si tôt que le 1er Congrès tenu à Righini a pris, notamment, les décisions suivantes : 1. l’adoption des principes d’organisation plus conformes aux options idéologiques et aux exigences de fonctionnement efficace d’un parti moderne, et, plus spécialement la suppression du régime d’assemblées ; 2. l’adoption d’une version plus à jour du projet de société du Parti ; 3. la participation du Parti aux élections à tous les niveaux ; 4. le plébiscite du Président national comme seul et unique candidat du parti aux élections présidentielles de 2011. 5.

l’élection d’Etienne Tshisekedi aux fonctions de Président National pour un mandant de 5 ans ; 6. la proclamation de l’amnistie générale au sein du Parti. Au vu des dérapages et décisions controversées en ce comprise la décision de tenir un autre premier congrès – le collège des Fondateurs reste préoccupé par la santé du chef du Parti. Pour l’heure, il estime de son devoir, dans l’intérêt supérieur du Parti, d’interpeller le Président National sur ses responsabilités statutaires quant à l’unité et l’image extérieure de l’UDPS, en lui rappelant quelques épisodes et faits ci-après :

1. L’UDPS n’a pas participé aux institutions de la transition, tournant ainsi le dos à ses responsabilités devant la nation, alors que l’Accord Global et Inclusif de Sun city était impensable sans l’implication de notre Parti pour la Sauvegarde du Dialogue ! Le préjudice subi par le pays est immense, et loin d’avoir été oublié.

2. Le Président National a empêché l’UDPS, sur une décision personnelle non écrite, à participer aux élections de 2006. L’image du Parti n’en a été que plus détériorée, la démoralisation et la démobilisation ont gagné dans les rangs, la désaffection de l’opinion est restée perceptible.

3. En violation des Statuts (art.19) et du Règlement Intérieur (art.41), le Président National rejette les décisions d’un Congrès initié, régulièrement convoqué et organisé par lui-même, avec l’accord du Collège des Fondateurs. Cette volte-face de sa part a longtemps plongé dans le doute une large fraction du Parti. Il convient de se rappeler que le 1er Congrès tenu à Kinshasa du 15 au 21 avril 2009 a été régulièrement initié, convoqué et organisé sous l’autorité du Président National en accord avec le Collège des Fondateurs et les organes centraux du Parti, et conformément aux Statuts et Règlement intérieur de 1994.

Pour preuves, on peut évoquer les Décisions et Actes ci-après : n°057 du 28 juin 2007, n°060 du 3 septembre 2007, n°061 du 3 septembre 2007, n°063 du 5 septembre 2007, n°064 du 10 septembre 2007, n°066 du 23 septembre 2007, n°068 du 28 octobre 2007, n°069 du 30 octobre 2007, n°070 du 17 novembre 2007, n°071 et n°072 du 7 juillet 2008, n°073 du 6 août 2008, et n°074 du 25 août 2008, Actes 001 du 10 janvier 2009 et 002 du même mois.

4. Depuis le départ de son collègue du Directoire, feu Vincent Mbwankiem, le Président National s’est résolument opposé au caractère collégial du Directoire National du Parti (en violation des articles 24 des Statuts et 114 du Règlement Intérieur).

5. Le Président National a pris l’habitude de décider, depuis 2003 à ce jour, en lieu et place des organes statutaires du Parti, supprimant les uns, fusionnants d’autres, et nomment à leur tête des cadres du Parti, sans égard aux exigences statutaires et procédures réglementaires. Ce mode de gestion a déstabilisé et ridiculisé le Parti. Il a également dressé les cadres les uns contre les autres, sapant ainsi l’unité du Parti (art.25 des Statuts).

6. Le Président National a refusé de se conformer à l’acte 001 du 10 janvier 2009 du Collège des Fondateurs, complétant le Directoire et mettant ainsi le Parti à l’abri des décisions anti- Statutaires et Contradictoires prises en solitaire et loin du pays.

7. Le Président National s’arroge le droit de convoquer et de tenir seul un deuxième 1er Congrès du Parti à Kinshasa, rejetant fermement l’appel à la raison lancé par le Collège des Fondateurs. En considération de ce qui précède, le Collège des Fondateurs, en sa qualité statutaire de Haute Autorité Morale du Parti chargée de veiller à l’ordre et au bon fonctionnement du Parti.

1. Demande au Président National, M. Etienne Tshisekedi, de se ressaisir et de revenir au respect des textes du Parti, de l’ordre institutionnel et de ses responsabilités statutaires de garant de l’unité du Parti ;

2. Rassure l’ensemble des combattantes et combattants de l’UDPS de l’engagement des Fondateurs à lutter fermement en faveur de l’unité, de l’ordre et de la victoire électorale, dans le cadre des institutions issues du premier Congrès de l’UDPS régulièrement convoqué et organisé du 15 au 21 avril 2009 à Kinshasa –Rhigini ;

3. Invite les combattantes et combattants à respecter les principes fondamentaux de notre lutte en faveur de la démocratie et d’un Etat de droit, notamment en abandonnant le recours à la violence, à l’insulte et aux attitudes de condescendances, en développant un dialogue constructif entre eux et avec les autres groupes sociaux et formations politiques qui pensent autrement, et en respectant les textes du Parti ;

4. Remercie les honorables délégués des partis frères et amis au forum de Limete et les prie d’accepter ses salutations fraternelles ainsi que sa gratitude pour leur témoignage de solidarité envers l’UDPS, notre Parti.

5. Exprime sa reconnaissance envers le peuple congolais pour le témoignage vibrant d’attachement à l’Udps et à son Président. Le Collège des Fondateurs assure les combattants et l’opinion que les organes nationaux et les organes de base issus du 1er Congres organisé à Kinshasa du 15 au 21 Avril 2009, demeurent en place et au travail comme par le passé ! Ces organes du Parti doivent continuer à travailler dans un esprit de conciliation, d’ouverture et surtout de respect des textes.

Le Collège des Fondateurs se joint à l’ensemble des combattants pour assurer le Président National de leur soutien aux élections présidentielles, conformément à l’Acte n° 4 du 1er Congrès de l’UDPS, tenu à Kinshasa du 15 au 21 avril 2009. Le Collège des Fondateurs exhorte le Président National, symbole de l’unité du Parti, à s’engager résolument et rapidement dans la lutte contre les divisions et en faveur de la restauration de l’unité, condition sine qua non du succès aux élections de 2011. A ce sujet, le Collège des Fondateurs convie le Président National à une séance de travail avec la Direction politique.

Fait à Kinshasa le 16 décembre 2010

Le Collège des Fondateurs

Zéphirin DIAYIKWA KIMPALA                                                                                                                     Membre Fondateur

Marie LUKALU KANANA                                                                                                                                 Membre Fondateur

Bernard NKWEDI LUSIELO                                                                                                                             Membre Fondateur

Raymond MUKOKA MWENA- KAVULA                                                                                                    Membre Fondateur

4 thoughts on “Après le Congrès de l’UDPS : Etienne Tshisekedi de nouveau accusé !”

  1. Monsieur Etienne Tshisekedi est prié de revenir au bon sens. Pour l’unité du parti et la future réussite aux éléctions, il doit tenir compte de décisions prises par le 1er Congrès qui avait lieu à Righini et les confronter avec celles du 1er Congrès bis qui vient d’être tenu au Centre féminin Mama Mobutu. Nous avons connus des exactions au point de perdre nos vies pour l’UDPS par conséquent, le président national doit tenir compte de chaque courant. Etant sociaux-démocrates, nous sommes obligés de vivre ensemble dans le parti.

  2. Je viens de causer avec Matanda, il ya cinq minutes. Il se porte bien et est chez lui. Celui qui a ecrit ci-haut ne dit pas la verite’. Donnons-nous de bonnes et vraies informations.

  3. Kapungi Kabamba Jacques

    C’est la preuve de l’existence du jeu démocratique au sein de l’UDPS qui est un grand parti politique d’Afrique après le Congrès National Africain(ANC)d’Afrique du Sud en ce qui concerne le caractère démocratique par rapport à d’autres partis politiques d’Afrique comme MPLA,ZANU-PF…

  4. VERITE EKOYEBANA

    Jacques Matanda malade et en prison à Washington

    Dans une conversation téléphonique, Jacques Matanda, président du Mprc, nous a confirmé qu’il demeure toujours en prison. Il a été arrêté aux lendemains de la remise d’une déclaration politique au Département d’Etat par un groupe de Congolais résidant aux Etats Unis.

    Dans une conversation téléphonique, Jacques Matanda, président du Mprc, nous a confirmé qu’il demeure toujours en prison. Il a été arrêté aux lendemains de la remise d’une déclaration politique au Département d’Etat par un groupe de Congolais résidant aux Etats Unis.

    C’est au sortir de cette audience qu’il a été interpellé par les services compétents américains et détenu jusqu’à ce jour. Mais il s’agit plus d’un problème administratif que politique. En effet, selon l’intéressé, il s’était établi auparavant en Belgique. Mais pour des raisons sécuritaires, politiques et personnelles, il avait décidé d’émigrer aux Etats Unis et avait entamé la procédure pour se mettre en règle vis-à-vis de l’Etat américain. Malheureusement, la Belgique qui aurait été contactée à ce sujet, aurait donné un avis défavorable en ce qui le concerne. Entre-temps, son visa aux Etats Unis était arrivé à expiration. Arrêté, il devrait être expulsé de force vers la Belgique. C’est alors qu’il a introduit une réclamation pour justifier son refus de retourner en Belgique. Mais dans l’entre-temps, il a été conduit en prison pour séjour irrégulier aux Etats Unis. A en croire l’intéressé, sa détention ne peut excéder 90 jours. Au-delà de ces jours, il devrait être relaxé, libéré sous contrôle ou et reste en prison. Mais puisqu’il avait introduit un recours, il fallait atteindre la fin de la procédure. En Belgique, apprend-t-on, Jacques Matanda aurait été rayé du registre des étrangers. Ce qui signifie qu’il ne peut plus remettre ses pieds en Belgique, et par extension, dans l’espace shengen. Jacques Matanda se trouve ainsi dans une situation inconfortable. Pire, sa santé s’est dégradée au fil des jours de sa détention. A en croire son entourage, il ne bénéficie pas des soins appropriés que nécessite son état de santé. « Je crains pour ma vie », nous a-t-il déclaré au bout du fil.
    expulsé de force. Il vient justement de totaliser 90 jours

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