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Par Le Potentiel
–Etienne Tshisekedi a choisi la date du 5 septembre pour aller déposer sa candidature à l’élection présidentielle du 28 novembre prochain. Mais auparavant, soit le 1er septembre 2011, l’UDPS projette une marche contre l’opacité du processus électoral en cours
Le 5 septembre 2011 n’est plus la date limite de dépôt de candidatures aux scrutins couplés de novembre prochain. La CENI a dû céder aux préoccupations soulevées tant par les partis politiques que le Sénat en session extraordinaire. Il s’agit, entre autres, des difficultés liées au transport des candidats et à la tenue de la session extraordinaire dans les deux chambres du Parlement. Elle a été obligée d’assouplir sa position. La date de clôture de dépôt de candidatures est prolongée jusqu’au 11 septembre 2011.
Or, c’est cette première date que, selon des sources proches de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, candidat déclaré à la présidentielle prochaine, aurait choisi pour déposer sa candidature. Ce sera une concrétisation de son implication dans le processus électoral en cours après avoir boycotté les élections générales en 2006 et avoir invité ses combattants à faire de même. Ce qui a changé la scène politique.
Etienne Tshisekedi a-t-il de bonnes raisons d’avoir choisi le 5 septembre 2011, alors date butoir, pour déposer sa candidature ? Aux dernières nouvelles, le leader de l’UDPS voulait retarder l’accomplissement de cet acte en attendant de voir clair dans le dossier relatif aux préalables posés par l’ensemble de l’Opposition sur la transparence du processus électoral. Il s’agit essentiellement de la gestion du fichier central des listes électorales soupçonnées d’avoir été trafiquées ou amputées.
Face à cette sorte de blocage, la Monusco a accepté de jouer à la facilitation afin d’aplanir les différends entre parties au processus électoral en cours et au finish, garantir des scrutins apaisés et l’acceptation des résultats.
Soupçonneuse, à l’instar de tous les partis et regroupements politiques de l’Opposition, l’UDPS veut durcir sa position. Elle projette d’organiser, le 1er septembre prochain, une marche contre l’opacité du processus électoral. Elle est appuyée dans cette démarche par les partis et regroupements politiques de son obédience. C’est donc une pression en vue d’obtenir des réponses claires et satisfaisantes aux préalables posés par l’Opposition dans son ensemble auprès de la CENI.
L’UDPS ouverte à des concertations sur la candidature commune de l’Opposition
Par ailleurs, la désignation d’un candidat commun de l’Opposition à l’élection présidentielle continue à diviser les partis et regroupements politiques concernés. Des efforts sont entrepris pour harmoniser les points de vue du fait qu’apparemment la difficulté qui rend le consensus encore difficile n’est pas du tout insurmontable. D’autant que le fond du problème reste le partage des postes de responsabilités à l’issue des scrutins prochains. Tous ceux qui ont des ambitions sont empressés d’obtenir des garanties en contrepartie du soutien au candidat commun et unique, car le scrutin présidentiel a été réduit à un seul tour.
Contacté par notre rédaction sur la question de répartition anticipée des responsabilités, Valentin Mubake, haut cadre de l’UDPS, dit ne pas comprendre que l’on s’attarde sur des matières réglementées par la Constitution. Qu’est-ce à dire ? Les partis et regroupements politiques de l’Opposition devraient prouver leurs assises populaires en obtenant des sièges à l’Assemblée nationale et au Sénat.
S’agissant des concertations pour régler la question de la candidature commune, Valentin Mubake est clair : «Nous ne refusons rien. Nous restons ouverts».