Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
–Après les fidèles du pasteur, attaque de la ferme du Président et assaut des Bakata Katanga. Une forte tension règne en ce début d’année à Lubumbashi, capitale du Katanga, où certaines entreprises invitent leur personnel à ne pas circuler le soir.Après les meurtrières confrontations, il y a une semaine, entre forces de l’ordre et fidèles du pasteur Mukungubila (voir “La Libre” des 31 décembre et 2 janvier), des heurts auraient eu lieu le week-end dernier à la ferme du président Kabila, située à quelques dizaines de kilomètres de la ville en direction de la Zambie.
Selon notre source, les assaillants pensaient que le chef de l’Etat serait présent, à tort. Des fuites auraient en effet permis à des militaires du chef de l’Etat de préparer “l’accueil” des agresseurs (“des troupes aguerries“, selon notre interlocuteur) qui auraient disparu après d’intenses échanges de tirs. De son côté, l’Agence France Presse cite un élu local, selon lequel des affrontements ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi entre l’armée et des Bakata Katanga, séparatistes katangais, à Kiziba, un village à une trentaine de kilomètres de Lubumbashi. Ces miliciens, souvent chargés de grigris et parmi lesquels figurent de nombreux adolescents, terrorisent la brousse du Nord-Katanga depuis des années. Début 2013, leurs attaques se sont rapprochées de Lubumbashi, prise pour cible à plusieurs reprises cette année. Selon “Jeune Afrique”, le dernier rapport des experts de l’Onu sur le Congo reprendrait l’accusation formulée le 26 mars 2013 par onze ONG locales qui avaient interrogé des détenus Bakata Katanga; ceux-ci affirmaient être appuyés par le général John Numbi, chef de la police congolaise originaire du Nord-Katanga et apparenté à un chef de milice qui sema la terreur dans la région, Makabé. Le général Numbi a été limogé en décembre dernier. Le 31 de ce mois, il avait démenti être complice du pasteur Mukungubila comme la rumeur le laissait alors entendre. Marie France Cross |