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Par BBC
-Le candidat socialiste a remporté le second tour de la présidentielle avec 51,9% des suffrages contre 48,1% pour son rival de droite Nicolas Sarkozy.
Avec cette victoire, François Hollande devient le premier socialiste élu à l’Élysée depuis 1988.
Les premiers messages de félicitation adressés au nouveau parlement sont venus du président du parlement européen, Martin Schulz, et le président des sociaux-démocrates allemands (SPD), Sigmar Gabriel.
“Ta victoire et la victoire du parti socialiste sont un signal d’une pleur exceptionnelle pour toute l’Europe”, ont déclaré dans une lettre commune
les deux Allemands qui se disent optimistes que “la France, avec toi à sa tête, va contribuer de façon décisive à ce qu’en complément des mesures nécessaires de redressement des budgets nationaux il y ait des impulsions fortes pour la croissance et l’emploi en Europe”.
Défaite
“Une nouvelle époque s’ouvre et pendant cette époque, je resterai des vôtres”
Nicolas Sarkozy, candidat malheureux à la présidentielle
Le candidat sortant malheureux, Nicolas Sarkozy, a pris immédiatement la parole après l’annonce de sa défaite, déclarant que la France a fait son choix et qu’il fallait respecter son rival.
Parlant posément contrairement à son habitude des derniers jours de campagne, il a exhorté ses partisans à donner “une meilleure image de la France”.
“Une nouvelle époque s’ouvre et pendant cette époque, je resterai des vôtres”, a déclaré Sarkozy qui annonçait tacitement qu’il ne jouera plus un grand rôle politique au sein de son parti.
Sarkozy, défait, semblait ne rien regretter: “Je porte toute la responsabilité de cette défaite. Je ne suis pas un homme qui n’assume pas ses responsabilités”, a-t-il lancé avant d’ajouter: “Rien de ce que j’ai dit pendant la campagne n’a été factice”.
Quelque peu indécis après avoir dit son dernier mot, Sarkozy a ensuite quitté la tribune, tournant métaphoriquement le dos à plus de trente années de vie politique.
La mobilisation aux urnes étaient particulièrement forte. Le taux de participation, vers 15H00 était de 71,96% contre 70,59% au premier tour.
En rappel, au premier tour, Hollande avait obtenu 28,6% des suffrages, contre 26,2% pour son rival.
La montée du chômage et la crise dans la zone Euro ont dominé la campagne de l’entre-deux-tours.
Sarkozy soutenait avoir évité une récession à la France et promettait de préserver “une France forte”.
Et prenant naturellement le contre-pied du président sortant, Hollande a martelé pendant jusqu’au dernier jour, que la France traverse une “crise sérieuse” et a besoin d’une nouvelle direction.
Les électeurs François l’ont trouvé plus convaincant et il devrait maintenant se mettre à l’œuvre pour conduire ses différents chantiers.