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Kinshasa dément les allégations d’une offensive militaire rwando-congolaise


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Par Angelo Mobateli (Le Potentiel)

Lambert Mende- Le ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement à la nouvelle Citoyenneté

-Le gouvernement de la République a démenti, vendredi 18 mai, à Kinshasa, les allégations d’une offensive militaire conjointe rwando-congolaise en RDC contre les FDLR.

«Seules les FARDC mènent les opérations sur le terrain», a affirmé le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Il a indiqué à la presse que la rencontre de samedi 12 mai à Gisenyi-Rubavu des ministres de la Défense de la RDC et du Rwanda s’inscrivait dans le cadre normal du suivi des mécanismes bilatéraux convenus entre les deux pays.

Lambert Mende a insisté qu’«il n’y a eu aucun nouvel accord conclu entre la RDC et le Rwanda, seul un procès-verbal a été adopté». Ce document «annonce la décision en exécution d’accords antérieurs d’activer un mécanisme conjoint de vérification de la situation sécuritaire aux frontières communes», a-t-il expliqué.

Les deux parties s’y étant accordées sur la mise sur pied d’un mécanisme de prévention de tout ce qui peut nuire au climat de sécurité, la RDC a pris l’engagement de stabiliser la situation de quelque 9 000 Congolais déplacés au Rwanda pour qu’ils puissent regagner leurs milieux d’origine.

De son côté, le Rwanda s’est engagé à apporter son appui aux efforts du gouvernement congolais visant à stabiliser l’Est du pays de manière définitive, a précisé le ministre Lambert Mende.

Il n’a donc pas voulu croire qu’à travers la déclaration du porte-parole du ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe, Kigali a proposé une médiation entre le gouvernement congolais et les mutins.

«Le Rwanda est disposé à aider la République démocratique du Congo à arriver à une solution pacifique – pas par les armes – et politique. Mais, je ne vois pas en quoi une telle déclaration, si tant est qu’elle a eu lieu, peut remettre en cause ce que je dis : le Rwanda ne nous a proposé aucune médiation. On peut chercher une solution politique en donnant des informations aux partenaires», a-t-il soutenu.

«Il n’y a rien à craindre»

Se fondant sur des estimations des experts, le porte-parole du gouvernement est d’avis qu’«il n’y a rien à craindre» du général Bosco Ntaganda.

«Ntaganda ne dispose plus que de moins de 10% des éléments de ses régiments. Ses dépôts clandestins d’armement ont été démantelés. Tout dépend de l’évaluation des chefs militaires. Les estimations des experts disent qu’il n’y a rien à craindre», a déclaré le vendredi 18 mai à Kinshasa le porte-parole du gouvernement et ministre des Médias chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Lambert Mende Omalanga.

Il a signalé que le général mutin Bosco Ntaganda et une poignée de ses complices sont confinés dans les collines de Runyonyi et Mbuzi, dans le Nord-Kivu, où les Forces armées de la RDC (FARDC) pourraient «donner l’assaut final, dès que l’évolution de la situation le permettra».

M. Mende a aussi réaffirmé la détermination du gouvernement d’éradiquer les menaces récurrentes contre la sécurité des populations du Kivu, rappelant que le général Ntaganda, «visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), s’est mutiné avec une poignée de ses hommes, le 1er avril dernier» et est en «collusion avec le chef des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), le colonel Mandevu, lui aussi dans le collimateur de la CPI, le groupe Cheka de Walikale, ceux de Kashasha et La Fontaine qui opèrent à partir du Grand Nord».

Par ailleurs, le gouvernement congolais appelle les mutins aux ordres du général Bosco Ntaganda et du colonel Makenga à se rendre «avant qu’il ne soit trop tard», disant que ceux qui se rendront «réintégreront les rangs des FARDC et seront redéployés dans d’autres contrées de la République».

A son avis, «Ntaganda et Makenga, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, aucune différence ! L’idée selon laquelle, on se trouverait en face d’une nouvelle rébellion à laquelle on donne une identité particulière n’est qu’une ruse vieille comme le monde».

Il a révélé que, sur les 350 mutins qui s’étaient retranchés au Sud-Kivu, 304 sont déjà rentrés dans les rangs, pendant que les insurgés «procèdent maintenant à des recrutements forcés des enfants et des adultes pour grossir leurs rangs».

Par conséquent, le ministre des Médias a rejeté toute offre de négociation avec «ces indisciplinés» qu’il estime n’être pas un mouvement de rébellion au motif que leurs revendications ont été satisfaites depuis la signature des Accords de Goma, le 23 mars 2009. «Seuls les initiateurs de la mutinerie et les criminels seront traduits en justice», a-t-il promis, rendant un hommage appuyé aux éléments de l’armée régulière.

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