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Source :Le JDD.fr
Un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, rendu public jeudi par le quotidien le Monde, fait état des exactions commises dans la région des Grands Lacs, lors de la dernière décennie, notamment en République démocratique du Congo. Cette enquête pourrait valoir des poursuites judiciaires aux Etats concernés pour “crimes contre l’humanité”.
Les crimes qui ont marqué l’histoire de l’Afrique des Grands Lacs n’ont pas fini de faire parler. Un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, dont une partie des travaux sont publiés par le Monde jeudi, évoque les violences et exactions commises dans certains pays, dont la République démocratique du Congo (RDC), l’Angola ou encore le Rwanda. Le bilan des violences et des crimes commis entre 1993 et 2003 dans la région des Grands Lacs, en Afrique centrale, est incertain, mais dépasserait le million de victimes.
Selon les extraits du rapport reproduits par le quotidien du soir, “les attaques systématiques et généralisées (contre les Hutus réfugiés en République démocratique du Congo) révèlent plusieurs éléments accablants qui, s’ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de guerre ou de génocide”. Le Monde soutient que la version présentée est quasi définitive, ce à quoi l’ONU a vivement réagi, insistant sur le fait qu’il ne s’agit que d’un projet et que certains des éléments rendus publics sont “faux”. Le porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, Rupert Cloville, a regretté la publication de ce texte, soutenant que “c’était un projet, pas une version définitive” .
Tensions entre l’ONU et Kigali
Le rapport incrimine huit pays pour des crimes commis entre 1998 et 2003, lors de la deuxième guerre du Congo, notamment l’Angola, dont l’armée régulière est accusée d’avoir profité de sa présence en RDC pour poursuivre la répression à l’encontre des populations de l’enclave de Cabinda, située dans le Bas-Congo.
Le document publié par le quotidien du soir fait également état de tensions entre Kigali et les Nations Unies. Le Rwanda est, selon le Monde, le pays qui fait le plus pression sur l’ONU pour que ce rapport ne soit pas publié. Le président du petit état d’Afrique centrale, Paul Kagame, aurait manifesté sa désapprobation quant à l’utilisation du mot “génocide” contre les Hutus qui ont fui le Rwanda après les massacres et ont été poursuivis en RDC par le nouveau pouvoir rwandais. Le chef d’Etat africain aurait menacé de retirer ses troupes de missions de maintien de la paix de l’ONU, notamment au Darfour (Soudan).
Malgré toutes ces incriminations, la Cour pénale internationale demeure incompétente pour juger ces faits remontant à la première guerre en RDC (1996-1997). Le Haut-Commissariat s’en remet à “la nécessité de créer de nouveaux mécanismes” judiciaires pour “briser le cercle de l’impunité”.
M.S (avec Reuters) – leJDD.fr
C’est vrai qu’en Afrique il se passe des bavures mais le probleme est la facon dont ce soit disant UN ou le TPIR ou encore les organismes des droits de l’homme analyse les choses.
Lorsqu’il sagit d’un pays Africain, le terrain est bon et tout les moyens sons bons. Le systeme de 2 poids 2 mesures n’est vraiment pas honnete. Nous savons ques les occidentaux chercheront toujours les moyens pour mettre l’Afrique a genoux, mais une chose est certaine, les gens comme Lumumba, kagame seront toujours la pour dire NON.
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