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Par
RFI
Publié le 24-11-2018
Modifié le 24-11-2018 à 03:58
L’Algérie a demandé la réunion rapide des ministres des Affaires étrangères des cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) afin de relancer l’organisation, paralysée par le différend entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental.
En réponse à l’appel marocain à renouer le dialogue entre Rabat et Alger, l’Algérie a demandé une réunion extraordinaire de l’Union du Maghreb arabe. Comprendre : une réponse multilatérale à une proposition bilatérale.
Le 6 novembre, le roi du Maroc Mohammed VI avait appelé l’Algérie à « un dialogue franc et direct » par l’intermédiaire d’« un mécanisme conjoint » et à formuler des « propositions et initiatives », mais Alger n’a jamais répondu officiellement à cette proposition.
A deux semaines d’une réunion onusienne sur la question du Sahara occidental, Alger rappelle de cette manière sa position diplomatique : cette problématique n’est pas, pour les Algériens, un problème entre le Maroc et l’Algérie. C’est pour eux une affaire de territoire colonisé qui doit être réglée par l’ONU.
→ Maroc-Algérie, l’impossible conciliation ?
Pas question donc de répondre à l’appel du roi du Maroc. Par contre, l’Algérie montre avec cette déclaration qu’elle est favorable à la coopération régionale et qu’elle souhaite relancer l’organisation maghrébine, dont la dernière réunion remonte à 2016.
Au-delà des relations entre Alger et Rabat, les négociations de Genève sur le Sahara occidental – les premières depuis 2012 – seront observées attentivement par les chercheurs. Ces derniers alertent depuis plusieurs mois sur le fait que de plus en plus de jeunes Saharaouis sont favorables à la reprise des armes.