Par François Tshipamba Mpuila(KongoTimes)
L’Est du Congo est vidé de populations congolaises autochtones et progressivement occupé par les Rwandais, les Ougandais, les Burundais et les Tanzaniens qui seront les électeurs et les candidats aux élections de 2011
Les milliers d’observateurs congolais et étrangers constateront que « Joseph Kabila » sera élu à 300% à l’Est du Congo de façon transparente, libre et démocratique par les électeurs de cette Région. Mais qui sont ces électeurs ?
L’imposteur extrémiste rwandais Hyppolyte Kanambe, alias « Joseph Kabila », les experts et les stratèges venus de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie et qui travaillent aujourd’hui dans l’entourage le plus proche de « Joseph Kabila » ainsi que les gouvernants rwandais, ougandais, burundais et tanzaniens ont mis en place une stratégie consistant à vider l’Est du Congo des populations congolaises autochtones par les massacres des civils, les assassinats ciblés, l’insécurité généralisée, les conflits armés fratricides… et en rendant aux survivants la vie impossible notamment par l’insécurité généralisée, la terreur, l’incendie des maisons, le pillage des produits de leurs champs… pour les pousser aux déplacements forcés vers l’Etranger, les autres provinces du Congo et les pays limitrophes (Rwanda, Burundi, Tanzanie…) où ils vivent comme le bétail enfermé dans des réservoirs contrôlés et comme des esclaves dans des camps des concentrations comme des réfugiés, sans droits ni libertés, ni logements, ni nourriture, ni emplois, ni infrastructures scolaires pour les enfants…. Dans ces camps, les bébés, les jeunes filles, les femmes adultes mariées et célibataires et les grand’mères sont utilisées comme des esclaves sexuels par les soldats de ces pays hôtes et soumises à des violences sexuelles après coup pour être stérilisées (destruction des organes génitaux des victimes par des balles tirées dans leurs organes génitaux ; objets contondants enfoncés dans les organes génitaux…). Les jeunes adultes et les hommes y sont soumis à des travaux forcés, harassants et épuisables. Ils meurent d’épuisement et d’inanition.
L’Est du Congo est aussi envahi par certains grands propriétaires des ranches et des fermes d’Amérique grâce aux accords conclus par eux et « Joseph Kabila ». Grâce aux promesses fallacieuses miroitant aux jeunes et aux hommes un avenir radieux en Amérique et grâce aux razzias nocturnes, les victimes sont transportées dans des charters et emmenés en Amérique. Arrivés sur le sol américain, ils sont dépossédés de leurs passeports par leurs Maîtres esclavagistes ; enfermés dans ces ranches et ces fermes clôturées et soumis à des travaux forcés. Certains d’entre eux sont utilisés comme des esclaves sexuels par des homosexuels dans ce trafic d’êtres humains.
Ces autochtones étant ainsi partis et les frontières de la RDC avec certains pays limitrophes (Rwanda, Burundi, Ouganda, Tanzanie…) étant à dessein poreuses et des passoires, les Etrangers (Ougandais, Rwandais, Burundais, Tanzaniens…) entrent au Congo comme dans un poulailler, une porcherie, un territoire conquis, un espace minier libre-service. Ils acquièrent automatiquement la nationalité congolaise et s’installent progressivement, paisiblement et confortablement là d’où sont partis les populations congolaises autochtones et les remplacent. Ce sont les futurs électeurs de leur frère biologique « Joseph Kabila » aux prochaines élections ; et les futurs candidats locaux aux élections de 2011.
Ils travaillent dans l’Administration, l’Armée, la Sécurité et les entreprises locales et se livrent impunément au pillage des richesses de l’Est du Congo. Le coltan congolais est aujourd’hui un enjeu mondial. Kigali est devenu la Capitale de l’exportation du coltan et de l’or. Le pillage des richesses naturelles de l’Est du Congo par l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie a atteint aujourd’hui des dimensions incommensurables. Les gouvernants ougandais, rwandais, burundais et tanzaniens ont opté de développer leurs pays en marchant sur les débris et les ruines du Congo, en pillant les richesses de ce pays et en marchant sur le sang, les cadavres et le cimetière des Congolais. Ces pays se développent à la vitesse d’un électron pendant que le Congo se vide de son sang et de ses fils et s’enfance dans un gouffre sans fond.
Les familles congolaises de l’Est n’osent pas dénoncer ces crimes et ces pratiques par peur des représailles. Nous demandons aux Etats démocratiques en général et à l’Administration américaine en particulier ainsi qu’aux Organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme de procéder aux recensements et aux enquêtes à l’Est du Congo.
2. L’alliance entre Paul Kagame, « Joseph Kabila » et les extrémistes rwandais hutus génocidaires : les Congolais sont les véritables dindons de la farce
L’Armée Patriotique Rwandaise (APR) est au Congo depuis septembre 1996 sous forme officielle (APR) ou sous forme masquée (FARDC). Pourquoi l’APR réputée être l’une des meilleures de la Sous-Région et disposant de tous les pouvoirs de l’Etat dans les deux pays (Rwanda et RDC) n’a-t-il pas réussi, pendant 14 ans (1996-2010) à exterminer ou à déloger tous les rebelles extrémistes rwandais hutus génocidaires ? Pourquoi ces extrémistes rwandais hutus ne se livrent-ils plus aux incursions meurtrières au Rwanda pour déstabiliser le régime de Paul Kagame mais se livrent plutôt à toutes sortes de crimes uniquement contre les Congolais et sur le territoire Congolais ? Et pourquoi l’Armée Nationale congolaise ne réussit-elle pas après 10 ans de pouvoir de Joseph Kabila (2001-2010) à déloger ou à désarmer ces génocidaires hutus ? La réponse à ces questions se trouve dans l’alliance scellée entre Paul Kagame, « Joseph Kabila » et les génocidaires hutus.
L’application de l’Accord de Lusaka, signé le 10 juillet et le 31 août 1998 par tous les belligérants, devait résoudre la crise, car il prévoyait notamment le cessez-le-feu, le déploiement des troupes de l’ONU, la tenue du Dialogue Intercongolais d’où devait sortir l’Accord Global et Inclusif thématisant le nouvel ordre politique pour le Congo, c’est-à-dire l’application de certains principes (formation des institutions de la Transition et leur gestion selon les règles de la bonne gouvernance, la consécration des principes démocratiques, la consensualité, la non-conflictualité, l’inclusivité, le respect de l’équilibre régional et de deux sexes, la présence de Représentants de toutes les Composantes dans les institutions étatiques) et la réalisation de certains Objectifs (Etat de droit démocratique, pacification, réunification, restauration de l’Autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, début de reconstruction nationale, formation d’une armée congolaise nationale et républicaine, retrait ordonné des troupes étrangères du Congo et neutralisation des forces négatives présentes au Congo.
Le Camp Kabila a pendant plusieurs années bloqué l’application de l’Accord de Lusaka en exigeant le retrait préalable des troupes rwandaises du Congo. De son côté, le gouvernement rwandais dénonçait la présence des génocidaires interahamwe et des soldats Ex-Far au Congo et leur alliance avec le Camp Kabila, et affirmait que, pour la sécurité du Rwanda, il ne retirerait pas ses troupes du Congo aussi longtemps que les génocidaires interahamwe et les soldats ex-FAR n’étaient pas neutralisés au Congo. Le Camp Kabila niait son alliance avec les génocidaires interahamwe et les soldats ex-FAR, et même leur présence au Congo.
Mais à la 16ème Réunion du Comité des Nations Unies sur la sécurité et la paix en Afrique centrale tenue le 16 août 2002, M. She Okitundu, ministre des Affaires Etrangères de « Joseph Kabila », a enfin reconnu la présence, au Congo, des rebelles burundais et rwandais et l’alliance du Camp Kabila avec ces rebelles parmi lesquels se trouvent les génocidaires interahamwe. Okitundu a aussi exprimé l’engagement du Camp Kabila à désarmer ces rebelles.
L’aveu tardif du Camp Kabila et l’engagement pris étaient à la fois la conséquence des pressions du gouvernement américain pour qui ces génocidaires rwandais doivent être désarmés, neutralisés et jugés; du passage à Kinshasa de Madame Short Clare, ministre britannique, de M. D. Payne, congressiste américain et M. Hubert Védrine, ministre français des Affaires Etrangères.
Cette alliance s’est manifestée au grand jour notamment lors de deux événements : primo lors de la parodie électorale de 2006 où les génocidaires hutus ont supervisé les opérations électorales sur la partie congolaise qu’ils occupent et contrôlent politiquement, administrativement et militairement. Au cours de cette parodie électorale, ils ont forcé tous les Congolais résidant sur « leur » territoire » à voter massivement pour « Joseph Kabila » et ils ont eux-mêmes participé à cette parodie et bourré les urnes de bulletins de vote en faveur de « Joseph Kabila ». Secondo lors de la fête de fin d’année publiquement organisée ensemble par le conglomérat AFDL/PPRD/CPP/PPRD/AMP et les génocidaires rwandais hutus à Goma le 26 décembre 2008 devant une population jusque-là naïve et subitement et désagréablement surprise et interloquée.
3. La corruption généralisée grâce au contrôle de toutes les finances de l’Etat et de l’Administration locale par Joseph Kabila
Les gouverneurs et les chefs coutumiers sont particulièrement visés par cette corruption.
4. Le bénéfice tiré par « Joseph Kabila » de certains fils du pays collabos, traîtres, complices, médiocres et pervers, vidés de tout amour pour leur Patrie, pour leurs propres familles et pour leur Peuple ; de toute notion de dignité, de valeur, de fierté, d’honneur et de bien et de toute consistance ontologique (de l’être profond) et axiologique (de toute référence aux valeurs morales et à l’Ethique).
Lambert Mende Omalanga et Apollinaire Malu Malu en sont l’expression la plus éloquente et la plus cruelle, les meilleurs produits finis sortis du moule de la trahison, les archétypes des reptiles rampants et les prototypes d’une fraction de l’Elite congolaise médiocre, perverse et frappée du sceau indélébile d’infamie et d’indignité. L’un est le Perroquet de « Joseph Kabila » ; l’autre est son cheval de bataille placé sur la première ligne de front face au Peuple Congolais et aux Forces congolaises de Progrès (ce fut son agent dans la parodie électorale de 2006 et il est promu par son Maître pour rééditer en 2011 l’exploit de 2006). Tous les compatriotes collabos sont déjà à l’œuvre et travaillent inlassablement, nuit et jour, au prix de quelques miettes, pour la campagne électorale de « Joseph Kabila » à Kinshasa et dans toutes les provinces du Pays, dans les médias, dans le gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les entreprises, au sein des gouvernorats… Leur objectif est de faire gagner à leur Maître, un peu partout, quelques votes des congolais naïfs, victimes et otages de la campagne d’intoxication mensongère, falsificatrice et meurtrière.
5. La neutralisation de la Diaspora congolaise
Nombreux Rwandais, Burundais et Ougandais sont envoyés par « Joseph Kabila » à l’Etranger munis de passeports congolais et portant de faux noms congolais pour se présenter comme des congolais dans les pays hôtes ; infiltrer la Diaspora Congolaise, la neutraliser et empoisonner des milliers de Congolais. Ils sont détectables par le fait qu’ils se déclarent congolais mais ne parlent qu’en kinyarwanda et ne connaissent aucune des langues congolaises. Suivez d’ailleurs bien les discours de « Joseph Kabila », pour percevoir comment il remplace systématiquement les lettres « L » par les « R ».
Fait à Bruxelles, le 24 août 2011.
Dr François Tshipamba Mpuila
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