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L‘amélioration la gouvernance économico-financière porte ses fruits : la RDC classée parmi les pays ”réformateurs” par la Banque mondiale


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Ville de Kin-Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) relatif au CPIA, “Country Policy and Institutlonal Assessment “ vient de classer la République Démocratique du Con go sur une liste restreinte de huit pays africains qui ont réalisé une performance positive grâce à de réformes mises en œuvre dans le secteur financier au cours de l’année 2014.
* La note de la RDC est passée de 2,7 à 2,9. Une bonne cote impulsée essentiellement par le critère “Gestion macroéconomique”.

Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) relatif au CPIA, Country Policy and Institutional Assessment “, vient de classer la République Démocratique du Congo sur une liste restreinte de huit pays africains qui ont réalisé une performance positive grâce à de réformes mises en œuvre dans le secteur financier au cours de l’année 20l4.
En 2014, ces huit pays africains ont amélioré leurs politiques dans le but de stimuler la croissance et de faire reculer la pauvreté.
Concernant spécifiquement la RDC, sa note est passée de 2,7 à 2,9. Une bonne cote impulsée essentiellement par le critère” Gestion macroéconomique”. Il y a lieu de souligner que les diverses réformes engagées par le gouvernement pour améliorer la gouvernance économico-financière portent leurs fruits. L’annonce a été faite par le gouvernement à l’issue de la réunion de la Troïka stratégique du 1er juillet 2014. Une réunion consacrée au suivi de la situation économique et financière du pays et présidée par le Premier ministre Matata Ponyo Mapon.
Rappelons que la note de la RDC est restée figée à 2,7 pendant quatre ans. Franchir le seuil de 2,9 démontre tout simplement que les efforts entrepris sous le leadership du président Joseph Kabila Kabange, avec à la manette l’actuel gouvernement dirigé par Matata Ponyo, commencent à payer.
Mais cette bonne note ne signifie pas que le gouvernement doit se frotter les mains et dormir sur ses lauriers. Loin s’en faut. Car, le même rapport souligne aussi que les efforts restent encore à fournir. Et c’est sur le point de vue des réformes de l’administration et des politiques qu’entend surfer le gouvernement pour que s’accélère le rythme de création des richesses, avec l’inclusion de la population en termes de partage des gains de la croissance.

Notons que le CPIA mesure chaque année les performances des pays dits pauvres. Depuis 1980, les notes de le CPIA servent à déterminer l’allocation de prêts sans intérêts et de dons aux 39 économies afric8ines éligibles é une aide de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres de la planète.
D’une manière générale, ce rapport sur la mise en place des politiques et des institutions nationales dans les pays CPIA évalue en quelque sorte le degré des réformes initiées par les pays membres de l’IDA.

Il revient d’ailleurs de ce rapport que l’Afrique n’a pas introduit suffisamment de réformes, malgré quelques exceptions précitées. Dans le volet financier, le score réalisé en Afrique demeure assez faible, à peine 2,9. Il s’agit d’une performance relative car, le résultat est bien en-deçà de ceux réalisés par les autres régions du monde. Le rapport confirme ainsi un très faible accès aux services financiers en 2013 en dépit d’une progression de 25% de la population active.
Pour certains pays comme l’Ouganda et le Mozambique, leurs réformes sont présentées comme substantielles “. Et pour d’autres, comme le Kenya, ils ont davantage consolidé leurs progressions en intensifiant les facilités visant â promouvoir le développement inclusif de l’activité bancaire, a noté le rapport. Ces avancées même significatives ne peuvent occulter le fait que 85% des prêts bancaires consentis en Afrique subsaharienne ne concernent que les populations de 8 pays. Pire, seulement une poignée d’entre ces pays ont développé des systèmes de financement basés sur d’autres produits que les banques, notamment les assurances, le fonds de pension et marchés des capitaux. Malgré tout, les banques ont réalisé d’importants bénéfices grâce à une meilleure maîtrise de leurs coûts. Le marché du crédit est resté dominé par les emprunts publics, et les taux appliqués se sont situés à un niveau assez élevé, autour de 10%. Seul le Kenya a réalisé des emprunts internationaux à des taux variant entre 6 et 7%.

Signalons que la note globale du CPIA a augmenté pour huit pays d’Afrique sub-saharienne, et reculé pour huit autres. Et sur les huit dont la note est positive, c’est la République Démocratique du Congo qui affiche la plus forte progression, ave sa note relevée à 2,9.

La CPIA mesure la qualité des améliorations des politiques et institutions publiques à l’aune de 16 indicateurs du développement, dans quatre domaines. La gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d’insertion sociale et d’équité, ainsi que la gestion et les institutions du secteur public. Les pays sont notés sur une échelle allant de I (note la plus faible) à 6 (note la plus élevée) pour chaque indicateur. La note globale est la moyenne des quatre domaines évalués.
D. Mwassa Kyalondawa

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