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Le caractère dérisoire de l’acte posé par l’occupation lors des festivités du cinquantenaire.

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 Source: Libre antenne 
A la veille du cinquantenaire de notre indépendance, Floribert Chebeya, président de l’organisation de défense des droits de l’homme est assassiné par le pouvoir central de Kinshasa. Beaucoup des questions émanent dès lors les aveux, les diversions, les intimidations, les injonctions et la demande d’une justice s’entrecroisent. La Hollande où es interné (La Haye) le chef de l’opposition “institutionnelle” issue des élections imposée de 2006 qui fait l’autopsie a décidé de produire ses résultats après les festivités comme sont prolongés les jugements de ce dernier. La voix des sans voix est-elle assassinée en signe d’une alliance néocoloniale avec les extrémistes Tutsis en poste au Congo de Mfumu KIMBANGU? Etait-ce la garantie du pacte de balkanisation signé sous forme de symbolisme qu’aucune voix congolaise ne sera désormais plus entendue que le Roi des Belges Albert II et le Secrétaire des Nations Unies Ban Ki-Moon, représentant toute la communauté internationale sont servi sur un plat d’or à l’occasion du cinquantenaire de notre souveraineté? 
Quand simultanément (à la même période) au Canada le G8 réuni évoquait (comme toujours) la RDC sous diverses façades pendant que la grande masse est préoccupée au mondial de foot en Afrique du Sud et au tennis de Wimbledon au Royaume Uni. S’agissait-il d’un Berlin II ou d’un contrat d’ordre mystique? Car peu après, des menaces de mort sont proférées aux patriotes Jeanne Marie Sindani, Jean Pierre Mbelu, Amba Wetshi, Honoré Ngbanda et autres pour ne citer que ceux-là ; précédés d’un allégement (signe de collation bizarre) de dette (odieuse de surcroit) et des félicitations accordées aux gouvernants de la RDC alors que la corruption institutionnalisée ne profite guère à la population! La classe politique internationale souffre de faire croire qu’au Congo avec Hyppolite Kanambe Kabange tout va mieux. Pourtant c’était de la gabegie extravagante autour de la fête, a déclaré le premier ministre Belge Ives Leterme qui accompagna le Roi, incluant peut être aussi le don inapproprié que reçu le couple royal auprès d’un pays trop en difficultés.
Dans la dernière photo de Floribert Chebeya en circulation, le corps est maculé de sang de tortures (de sacrifices?) faites dans l’enceinte de la police nationale sous les ordres de la haute hiérarchie politico-militaire. Cependant l’enquête sur cet assassinat que l’on veut impartiale de sorte qu’elle aboutisse à une justice corrective est le moindres des soucis des gouvernants. La Hollande, comme le Roi Albert II, ne veut pas froisser l’idiot nécessaire à leur recouvrement du déficit (Le diamant de sang offert au Roi devient une propriété de l’état belge (Sic !). Elle tente de diluer l’assassinat en liant la mort intervenue à une crise cardiaque. Les gouvernants expédieront sans doute la même police mise en cause pour quadriller la levée mortuaire après avoir refusé que le corps du défunt soit embaumé en guise de pression tactique. Assassiné violement mais inhumé dignement le 26 juin 2010 plutôt que le 30 prévu, cela a permit aux invités de la fête de manifester leur présence. Comme il est d’usage fréquent aux criminels de retourner toujours sur le lieu du crime, nous pensons qu’à l’assassinat de Floribert cela n’a pas fait exception et ils ont cru faire la grande fête après avoir constaté les dégâts commis. Seulement, … ils ont oublié la couleur que prend un caméléon lorsqu’il se regarde dans un miroir.
Qui ont finalement répondu à la table des sorciers? Pour y répondre, ouvrons cette parenthèse importante de la petite histoire et de la géographie du Congo. La République Démocratique du Congo est au cœur de l’Afrique un pays de race Bantoue qui vivait certes en bonne intelligence avec ses voisins jusqu’au jour où certains d’entre eux, envieux des ressources tant humaines que naturelles qu’il (pays) regorge se soldèrent à l’envahir avec l’appui des pays anglo-saxons, principalement les USA et le Royaume Uni. Aucun autre pays de la communauté internationale ne résista à la tentation de décomposition de l’espace Congo en petits états, étant donné que le complot s’avérera être de la cour des grands de la planète. La France en rétablira ses relations avec le Rwanda, agresseur de la RDC, sur le dos de celle-ci sans se gêner de ne pas sauvegarder sa propre dignité dans la défense des valeurs démocratiques qu’elle sous-tend au travers des différents Républiques. La Belgique, elle, cette ancienne métropole, n’a aménagé aucun effort pour persuader le reste du monde de la bonne continuité de l’œuvre « civilisatrice » du Roi des Belges Léopold II de triste mémoire, après les élections de 2006. Pour autant qu’elle ait induit ce monde en déroute pour opérer un mauvais choix sur la conscience, prétendant que les RD Congolais n’attelaient pas d’importance à leur pays et de ce fait il leur fallait s’accaparer par le biais des extrémistes Tutsis. Cependant tous réunis en conclave qui conduirait à la balkanisation du Congo avaient pourtant d’autres choix les meilleurs à entreprendre qu’ils ont délibérément escamotés. Chacun a fait son choix, lequel sera retenu pour le besoin de l’histoire !
Estomaqués par le fait de l’éveil congolais inattendu, les meneurs visibles du conclave se ternissent dans l’ombre au moment de la fête. Ils y sont là tous, feignant de n’être pas déplacés nous le savons mais néanmoins présents invisiblement pour laisser la place physique aux pléniers, représentations des leurs chancelleries réciproques. A ce state, nous pouvons nous poser la question de savoir Qui roule qui dans cette mésaventure? Nous le saurons incessamment car généralement Tel est pris qui croyait prendre, dit-on. Quand pour une grande fête de notoriété comme celle de l’indépendance en médaille d’argent, on ne perçoit que la majorité des pays nilotiques, on ne peut pas ne pas douter des origines de celui qui tient les arènes du pouvoir à Kinshasa. Il n’est pas anodin de penser que la vraie cérémonie à laquelle les invités ont été conviés soit secrète et occultiste ou de considérer le festin comme celui des génocidaires, mieux des sorciers. Les quelques Bantous à la table du festin ont été pour une décoration de complaisance ou simplement des traitres de la race. Notant qu’en plus de toute l’humiliation faite aux Congolais s’est ajouté l’insulte au dessus des injures par la présence de Paul Kagame et Yoweri Museveni sur le sol Congolais. Les sangs de près de sept millions des Congolais sont sur leurs mains.
Y a t-il eu réellement fête à célébrer ce 30 juin 2010 en République Démocratique du Congo par les Congolais ? Nous disons NON. Y’en aura t-il un jour? Nous répondons par l’affirmative, elle aura lieu avec ou sans nous et les incirconcis seront informés même à titre posthume. Car nos Mânes, nos Ancêtres et Nzambi Ya Mpungu, Nzakomba, Maweja, Mvidi Mukulu qui nous a accordé cette terre en héritage ne nous abandonnera point. L’essentiel n’est pas cette apparence du show organisé autour de cette cérémonie, mais bien ce qui est établi dans l’au-delà des Galaxies. Prenant à témoins le Ciel et la Terre de ce que l’on bâtit maintenant en République Démocratique du Congo, nous déclarons que viendra un moment, tôt ou tard, soon or later, où le jugement dernier rendra ce que le monde sème de disgrâce sur le peuple Congolais. 
Observant les controverses de part et d’autres, le défi du Rwandais Kagame sur l’autre Rwandais de Kinshasa avec un retard calculé de 2 heures par rapport au début des cérémonies pour montrer qui dirige le Congo; le Roi Albert II a préféré arriver en catimini puis s’éclipser sans discours, non sans avoir usé de tromperie quelques affamés pour tenter de pénétrer (sans succès) le secret du pouvoir traditionnel, afin d’éviter semble t-il la répétition de ce que vit son prédécesseur le 30 juin 1960. On se souviendra qu’en ce jour là, le Roi Baudouin perdu pour un temps sa canne royale, donc il perdu son pouvoir sur le sol qui ne supportait pas comme aujourd’hui la présence du mal, belge soi-il. Malgré le sondage effectué des semaines avant, il se présentera au Congo, en civil, sans sa canne royale. On s’en doutera !
Qu’à cela ne tienne, la majorité des chefs coutumiers, appuyés des populations Congolaises sont unanimes du rejet et du reniement de la colonisation et du système néocolonial sur lequel se fonde la coopération (jusqu’à maintenant) avec notre pays. Ainsi disons-nous ensemble que toute manœuvre, soit-elle occultiste ne produira plus jamais les effets négatifs escomptés. Que soient maudits redisent les Mânes de nos Ancêtres et le Grand Esprit qui garde le centre de la Terre du Kongo, tous ceux qui apportent directement et/ou indirectement ou encore par association la mort et la désolation à ce peuple du Kongo. Irréversiblement donc et de manière solennelle, nous sommes de cœur avec nos Martyrs, nos Ancêtres et le Grand Esprit Kongo pour dénoncer, réfuter et renier toute forme de néo colonisation issue de la conférence de Berlin de 1885 ou de toute autre (connue ou non-connue) qui lui soit parallèle.
Ces festivités ont péché multiplement: 1) sous occupation nilotique qui a réussi par la ruse et la force d’imposer un étranger au sommet de l’état et dans les positons stratégiques (institutions, armée, police et administration publique) du pays; 2) acceptation déshonorante des médailles de disgrâces aux Congolais participant à la traitrise de la nation; 3) le musèlement forcé de l’opposition symbolique de la Voix des Sans Voix; 4) enfin dans les mauvais calculs. En effet toutes les prévisions ne répondent plus à la loi de l’obscurantisme sur l’espace Kongo. L’acte posé par ce gouvernement d’occupation à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Congo a été donc dérisoire. La confusion sera désormais grande dans le camp de nuisance à ce peuple; les temps ne sont plus les mêmes, qu’on se le dise! Les adeptes de la recolonisation du Congo par la Belgique ou par ses sous-traitants trouvent à travers l’indignation congolaise qu’a provoquée cette cérémonie du cinquantenaire de notre indépendance, manifestée par son boycotte tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, l’expression de leur perpétuelle malédiction. Ingieta !
Alain Ngubu Matiki. 
Juillet 2010.  

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