Le Phare (J.R.T.)
-La devise américaine qui s’échangeait mi-octobre à 910 FC le dollar, a enregistré une petite remontée, au point qu’aujourd’hui, un mois plus tard, sur certaines places de change, on a affiché 922 FC, voire 930 FC.
Les opérateurs économiques manifestent déjà une certaine inquiétude, surtout que pour faire face aux prochaines importations, dont les livraisons interviendront dans plus au moins trois mois, ils vont devoir débourser plus de devises.
Raison pour laquelle l’on assiste actuellement à un effet d’anticipation sur le marché des biens et services. La dernière augmentation des prix du carburant y est pour beaucoup. C’est l’une des justifications principales de la valse des étiquettes sur les marchés.
Et la tendance est que les prix des biens et services vont suivre le même rythme jusque fin décembre. Surtout que c’est au cours de cette période, que la plupart des entreprises du secteur privé procèdent au paiement du 13 ème mois ou de la gratification.
Dans chaque ménage, on le sait, les festivités de Nouvel An, sont toujours l’occasion, d’effectuer quelques dépenses supplémentaires. C’est donc la période de grandes ventes, au cours de laquelle les opérateurs économiques réalisent des bénéfices substantiels. Rien ne peut arrêter ni les traditions festives, ni les spéculations pratiquées sur les biens de grande distribution, tels que les produits alimentaires, les boissons, les articles vestimentaires et les appareils électroménagers.
Aujourd’hui, l’on note à juste titre la persistance des tensions inflationnistes sur les marchés des biens et services et le rythme hebdomadaire de formation des prix semble croître. Cette situation, on l’espère, ne passe pas inaperçue aux yeux des experts du comité de politique monétaire restreint chargés de veiller sur les diverses fluctuations des paramètres économiques.
Passée la période de la stabilité, on s’engage présentement dans la zone de turbulences qui requiert une attention soutenue de la part des services chargés de veiller à l’évolution de la situation macro-économique, en l’occurrence, la direction de la politique monétaire et des opérations bancaires de la BCC.
Avec la crise, plusieurs ménages réfléchissent deux fois avant d’effectuer quelques dépenses, s’ils ne les ont pas rayées de leur agenda de fin de l’année. Rares aujourd’hui, sont des foyers qui s’offrent des vacances de fin de l’année, au-delà des frontières nationales. Les dépenses s’effectuent au compte-goutte.
Si dans les projections faites dernièrement par le Comité de politique monétaire, le cycle des tensions inflationnistes a été pris en compte, cet organe-conseil du gouvernement doit rester vigilant quant aux manifestations de petites pressions dues aux facteurs endogènes et exogènes.
Voilà pourquoi le Comité de politique monétaire a souvent recommandé à l’exécutif de la nation, d’être prudent sur le plan de la politique budgétaire et monétaire qui devra s’en tenir au respect du PEG II. Ne sachant pas de quoi demain sera fait, vu le caractère imprévisible de certaines crises, il y a donc lieu que le gouvernement soit plus regardant sur les dépenses en poursuivant la politique de restriction budgétaire. Des efforts devront être déployés sur le plan de l’élargissement de l’assiette fiscale, non pas en multipliant de fortes pressions sur le secteur formel, mais en intégrant petit à petit le secteur informel.
Sur les marchés de changes, on observe des fluctuations des taux de changes sur les différentes places de change avec des dépréciations inférieures à 0,5 % sur trois segments des marchés. Cette situation laisse présager une certaine instabilité caractéristique de la période de fin de l’année.
Aussi sur le marché monétaire, l’on croit savoir que face à cette perturbation, l’Institut d’émission pourra actionner certaines les instruments de la politique monétaire, en continuant à ponctionner l’excédent des liquidités via les BTR, et la réserve obligatoire par le biais des recouvrements des refinancements.
Grâce à cette panoplie des mesures, on espère traverser les festivités de fin de l’année, sans de fortes perturbations. Ce qui rassurerait les gagne-petits.
Le dollar est de plus en plus faible sur l’echiquier international. Il a baisse’ tres sensiblement face au puissant YUAN(CHINA), face a l’Euro et au YEN(JAPAN). Et meme face au RAND(RSA) malheureusement il demeure puissant face au CGF(Congolese Franc). Triste pour le Congo.La puissante Chine demande qu’on rentre au SDR (Special Draw Rigth = Droit de tirage special:DTS),la devise fictive de reference de l’IMF( Fond Monetaire International)tellement que le dollar n’inspire pas confiance. Mr Obama a imprime’ 600 millards de dollars et du coup les puissances economiques du monde commencent a bouder le dollar. Il n’y a que nous qui sommes distraits.
Comments are closed.