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-Selon les informations en notre possession, des tractations secrètes ont actuellement cours à La Haye entre des émissaires des grandes puissances et Laurent Gbagbo, pour préparer sa libération. Car le cas Gbagbo est devenu une affaire planétaire. Sa libération, si elle intervient, doit se faire en douceur et sans faire de vagues. A la Mandela.
Information confirmée par notre confrère « Aujourd’hui » dans sa parution du 07 novembre 2013.
Et à l’approche du 11 novembre 2013, date butoir de la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) pour rendre son verdict, après l’audience du verdict du 09 octobre dernier, les tractations vont bon train.
Selon nos informations, la France et les Etats Unis auraient demandé des garanties à Laurent Gbagbo, pour sa libération.
Ils veulent en effet être sûrs que le Président Laurent Gbagbo ne soit pas tenté de se venger et se livrer au grand déballage.
Sur cette question, un accord aurait été trouvé car le président Gbagbo n’a pas du tout l’intention de se venger contre quiconque, encore moins contre son rival Alassane Dramane Ouattara, qu’il serait même prêt à rencontrer une fois libéré, afin d’accélérer la paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Mais là où aucun accord n’aurait semble-t-il pas encore été trouvé, c’est au niveau du contentieux électoral né de la présidentielle de 2010. Pour Laurent Gbagbo, ce n’est pas négociable. Il faut qu’on sache qui a gagné les élections présidentielle de 2010, afin de solder une fois pour toute le contentieux électoral en Côte d’Ivoire.
Et s’il est avéré que c’est lui qui a remporté la présidentielle de 2010 face à Ouattara, que son retour aux affaires ne soit pas tabou.
Ou tout au moins, droit devra lui être fait de participer à une nouvelle élection présidentielle, sous observation de l’Union africaine.
A ce niveau des discutions, un blocage important serait survenu, selon nos sources. En effet, les émissaires de la France et des USA lui auraient demandé des garanties de remboursement de leur engagement militaire en Côte d’Ivoire, engagement qui se chiffrerait en plusieurs milliards de Fcfa. Et lequel engagement a conduit comme on le sait, à sa chute le 11 avril 2011. A ce niveau, nos sources ne savent pas quelle réponse le président Gbagbo aurait donnée à ses visiteurs.
D’autres questions secrètes portant sur les intérêts des grandes puissances en Côte d’Ivoire auraient également été abordées entre ces émissaires et Laurent Gbagbo.
Nous y reviendrons.
Michèle Laffont
Correspondante permanente aux Pays Bas
Source : ivoirebusiness.net