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L’Italien Andrea Enria devrait prendre la tête du « gendarme » bancaire européen


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Alors que les femmes sont notoirement sous-représentées aux postes-clés de la Banque centrale européenne (BCE), l’institut de Francfort a désigné un homme, l’Italien Andrea Enria, pour prendre les rênes du « gendarme » bancaire européen. Mercredi 7 novembre, la BCE devait, en effet, choisir qui succédera à la Française Danièle Nouy, à compter du 1er janvier 2019, pour superviser les 118 plus grandes banques européennes, qui détiennent plus de 80 % des actifs bancaires de la zone euro. Après la crise de 2008, l’Europe a donné naissance à une union bancaire dotée, à partir de 2014, d’un superviseur unique intégré à la BCE. Sa mission : inspecter les principales institutions financières de la zone euro, leur accorder ou leur retirer leur licence bancaire et leur imposer de renforcer leur capital autant que de besoin. En un mot, être intrusif, alors qu’avant-crise, la relation de proximité souvent indulgente entretenue entre les banques et leurs superviseurs nationaux a mené à la catastrophe. Mme Nouy, femme de caractère, a été la première à tenir la barre de ce nouveau Mécanisme de surveillance unique (MSU). Pour la remplacer, le conseil des gouverneurs de la BCE avait le choix entre deux candidats : l’Irlandaise Sharon Donnery, 46 ans, gouverneure adjointe de la banque centrale d’Irlande et directrice d’un groupe de travail à la BCE sur les créances douteuses amassées dans les bilans des banques ; et Andrea Enria, 57 ans, à la tête de l’Autorité bancaire européenne, chargée d’édicter des règles pour les banques de l’Union européenne (UE). Le Français Robert Ophèle, 62 ans, président de l’Autorité des marchés financier, avait été sorti de la course fin octobre après son audition devant le Parlement européen. Jeu de chaises musicales Pour certains observateurs, le choix d’Andrea Enria ne serait pas sans lien avec la santé des banques italiennes, qui, ployant sous les prêts « non performants » (c’est-à-dire non remboursés),…
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