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Par Challenges
– L’Union africaine a exhorté mercredi les candidats aux élections législatives et présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) à accepter les résultats des scrutins, saluant leur bon déroulement en dépit de difficultés techniques et de violences.
Ces élections, les deuxièmes depuis la guerre civile de 1998-2003, ont été émaillées de violences, qui ont fait au moins huit morts, de problèmes logistiques et de confusions autour de listes électorales.
Quatre adversaires du président sortant, Joseph Kabila, ont appelé à l’annulation du scrutin, dénonçant des fraudes massives et des problèmes techniques.
“Nous appelons l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité en acceptant les résultats”, fait savoir le chef de la mission d’observation de l’UA, Moctar Ouane, dans un communiqué publié conjointement avec la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) et l’ICGLR (Conférence internationale sur la région des grands lacs).
Nosiviwe Mapisa Nqakula, ministre sud-africaine des Prisons et chef de la mission de la SADC, a estimé que la commission électorale nationale CENI avait fait “du bon travail”.
“Les Congolais ont montré qu’ils avaient fait des progrès depuis 2006”, a-t-elle déclaré, faisant allusion à la première élection organisée sous l’égide des Nations unies après la guerre.
Les résultats préliminaires devraient être annoncés le 6 décembre.
L’opposition estime que la réforme constitutionnelle entrée en vigueur cette année avantage Joseph Kabila en transformant la présidentielle en scrutin à un tour, à la majorité relative.
COMPLÉXITÉ DU VOTE
Les accusations de fraude font craindre une période post-électorale mouvementée comme l’année dernière en Côte d’Ivoire, où le bras de fer entre le président sortant Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara avait donné lieu à quatre mois de guerre civile.
Laurent Gbagbo est devenu mercredi le premier ancien chef d’Etat remis à la Cour pénale internationale (CPI) qui entend le juger pour “crimes contre l’humanité” commis durant le conflit. (voir )
Le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a prévenu les responsables politiques congolais avant les élections qu’il engagerait des poursuites contre tout auteur de violations des droits de l’homme.
Joseph Kabila brigue sa réélection face à dix candidats, dont l’opposant historique Etienne Tshisekedi. Pas moins de 18.500 candidats convoitent les 500 sièges du Parlement.
Des électeurs se sont plaints de la complexité du vote. Pour les législatives, certains bulletins comptent des dizaines de pages que les scrutateurs parcourent longuement avant de trouver le “X” signalant le choix de l’électeur.
La dernière élection en RDC remonte à 2006. Joseph Kabila, qui avait accédé au pouvoir après l’assassinat de son père Laurent-Désiré en 2001, avait remporté la présidentielle lors d’un scrutin jugé relativement libre et équitable.
Tu es malade ou bien il ya quelque chose qui ne va pas bien dans ta tete??? Le congo est au congolais et sur base de quoi Kanachien est vainquer car celui le perdant !! Alors tu nous dit d’accepter cela parceque le CIP or l’UA exist alors dans ce cas la’ nous sommes leurs esclaves!!
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