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M. Ouattara au sujet des pro-Gbagbo: «Il n’est pas bon d’avoir des personnes de ce rang en prison»

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Alassane-Ouattara-Botswana-state-visit-Ce mercredi 7 août, c’était le 53e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Les cérémonies officielles ont eu lieu sur l’esplanade de la présidence à Abidjan avec un défilé militaire et la décoration de 21 personnes, dont trois ministres et les directeurs des ports autonomes d’Abidjan et de San Pedro. Le chef de l’Etat ivoirien a ensuite été interrogé par deux journalistes ivoiriens. Verbatim.

Au cours d’un entretien de plus d’une heure diffusé en direct sur les antennes de la radio et de la télévision publiques, Alassane Ouattara est revenu sur la libération provisoire accordée lundi 5 août à 14 personnalités proches de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dont son fils Michel, le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan et l’ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) Philippe Henry Dacoury Tabley.

Le président ivoirien s’est montré plus réconciliant que d’habitude sur le dossier de la crise postélectorale. « Depuis des mois, j’ai indiqué au ministère de la Justice que nous devions accélérer les procédures pour que des personnalités qui sont connues puissent être en liberté provisoire, explique M. Ouattara. Mais la justice a son rythme, la justice a son calendrier, la justice a ses complexités. Les juges avaient besoin de rassembler un certain nombre de faits avant d’arriver à cette décision. »

 

« Maintenant, cette décision est prise, je m’en réjouis, assure le président. J’estime que c’est une très bonne chose, d’abord pour les personnes et leurs familles. Je considère que ce n’est pas bon d’avoir des personnes de ce rang en prison, mais la crise électorale devait passer par là. Il y a eu une tentative de déstabilisation d’un régime démocratiquement élu. Maintenant, cette page est tournée, la justice continue. »

Et de continuer : « Je souhaite et je le leur ai demandé, que tout soit mis en œuvre pour conduire ce dossier d’ici la fin de l’année. J’espère que la justice va pouvoir y arriver, mais fondamentalement, c’est un acte d’apaisement. Je souhaite que la justice accélère les procédures, pour qu’en fin d’année et en début d’année prochaine, nous ayons vidé ce dossier des prisonniers de la crise post-électorale. »

RFI

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