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MENACE D’ELIMINATION D’ANTOINE GIZENGA

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Source” Congtribune

Antoine Gizenga

Si le Patriarche Antoine Gizenga disparaissait aujourd’hui, en dépit de son âge de plus de 80 ans et toute apparence de mort naturelle, il faudrait faire une enquête profonde sur les causes de la disparition. En effet, entouré des gens qui n’attendent que sa disparition pour disposer des ses biens et de son Parti, le Patriarche est au précipice d’une disparition provoquée. Certains veulent prendre les reines du Parti, d’autres ayant eu des ambitions d’être aux affaires du gouvernement, blâment le Patriarche pour n’avoir jamais accédé aux postes convoités. D’autres ayant accédé aux postes, n’ont pas respecté les attentes du Patriarche, ni du Parti. Et d’autres ont vu leurs rêves brisés avec la démission du Patriarche du poste du Premier Ministre. En occurrence, son épouse, Anne Mbuba Gizenga et son entourage familial, notamment Patou Mbuba, Freddy Kassongo, Jean-Claude Mashini, tous dans la Primature depuis 2006. Mashini, fils d’un cousin de Mme Mbuba Gizenga a créé une dissension au sein du Parti dès son arrivée de Bruxelles. Ayant convoité le poste du Directeur du Cabinet du Premier Ministre, il était si sur de l’obtenir que toute la Belgique et ses amis intimes ailleurs en avait été prévenu. Collette Braeckman, avait même publié un article la veille du départ de Mashini  de Bruxelles, « Mashini, l’homme qu’il fallait ». Il n’a pu faire face au poids de Godefroid Mayobo qui ne manquait pas d’ambitions lui-même, hélas aussi au détriment du Patriarche. Mashini, un Mupende comme le Patriarche a joué la carte tribaliste pour mobiliser les « siens » contre Mayobo. Cela ne pouvait plaire au Patriarche qui a toujours prôné l’unité nationale et la vocation non-tribaliste de son Parti. Les œufs de Mashini étaient cuits et sa tante Anne Mbuba malgré tous ces efforts n’a pu réhabiliter son neveu auprès de son mari. Aigri, Mashini entame alors une campagne de dénigrement du Patriarche et du Palu dans la presse congolaise et ailleurs, avec  l’appui de tous ceux à qui il avait promis de postes s’il voyait le sien se réaliser. En attendant les jours meilleurs, il s’amasse de l’argent par commission sur les dossiers qui passent par la Primature. Pas moins de 30% parait-il !
Patou Mbuba,  sans aucune formation particulière et qui se fait aussi passer pour Patou Gizenga, dépouille systématiquement le Patriarche de son argent qui est envoyé par la Primature. Ce fait est connu des plusieurs et au plus au niveau.  Le Patriarche confie à Patou certaines transactions financières qui restent souvent sans acompte et dont une partie de bénéfice revient calmement à Mme Mbuba Gizenga.
Freddy Kassongo, un vrai artiste d’escroquerie, a le privilège d’accompagner le Patriarche dans ses voyages. Il profite pour faire des affaires au nom du Patriarche et collecter des commissions. En novembre dernier (2009),  on découvre une activité frauduleuse au nom du Patriarche. Freddy cherche à faire entrer des camions au Congo en contournant la douane. Pour cela, on présente à la Primature des documents signés pour que l’institution s’en charge des frais de la marchandise qui est au nom du Patriarche. Comme preuve à l’appui on présente des photocopies des pièces d’identité du Patriarche, y compris le passeport.  Incarcéré pour 24 heures, Freddy est libéré par Mme Anne. Elle dédouane aussi tous les biens mal acquis. Peu importe la dignité du Patriarche, Freddy est dorénavant son partenaire d’affaires! Ou était-il dès le départ ?
Assoiffée du pouvoir, Mme Anne Mbuba avait des ambitions de gérer le Congo avec le Patriarche (Voyons donc !). Elle entra ainsi en conflits perpétuels avec Mayobo à qui évidemment on ne peut remettre une fiche blanche de conduite. Ainsi la lutte de Mme Mbuba contre Mayobo paraissait légitime.
En 2007, Mme Mbuba crée la fondation Mbuba-Gizenga. A son amertume, le Patriarche est désintéressé, mails il la laisse agir à sa guise pour qu’enfin elle puisse avoir une attention autre que la gouvernance du pays.  Dommage, car la Fondation va engendrer la ruine de la COMASOL, le bras économique du PALU. Car en fait les activités de MBUGI, comme la fondation est connue en sigle, devraient être celles de la COMASOL, une organisation SBL. Plus grave encore, les dons reçus par MBUGI auraient pu être les dons pour la COMASOL. La présidente de la Fondation est Mme Mbuba, la Trésorière  de la COMASOL est bel bien aussi Mme Anne Mbuba Gizenga.  Cela s’appelle conflit d’intérêt.
La démission du Patriarche, déplait à Mme Mbuba Gizenga. Elle décide alors qu’il faut aussi qu’il s’éloigne du Parti pour lui laisser à elle et « aux siens » le champ libre. Elle usurpe au Patriarche une signature pour des nouveaux documents du Parti. Ce document a fait la une des journaux congolais en 2008. Cette tentative a échoué.
Mme Anne Mbuba va se pencher maintenant à assurer ses vieux jours. Tout calcul bien fait, femme de 70 ans, elle pense vivre plus longuement que son époux de 84 ans. Encore faut-il que les biens de l’époux lui reviennent.  Le Patriarche a quatre enfants vivants. Elle n’en a aucun. Ni avec le Patriarche, ni avec le Colonel Yumbu dont elle était veuve avant de se joindre à Antoine Gizenga. Au cas contraire, elle se serait sentie plus sure d’un héritage non disputé. Les neveux Mbuba prétendent  se garantir un morceau à travers leur tante. Mais à entendre la férocité des autres neveux qui soi-disant aient des droits, c’est-à-dire, les enfants de la sœur et du frère du Patriarche… les Mbuba ont très peu de chance.
La solution de Mme Anne Mbuba ? Un mariage clandestin, qu’elle arrange rapidement en Novembre 2009. Le mariage est officié par le bourgmestre de Ngaliema, sans aucune notification publique préalable, contrairement à la loi. Présent à la cérémonie tout le clan Mbuba et Wolf Kimassa, une relation indirecte et distante du Patriarche, mais fréquent dans les affaires familiales.  Il sert ainsi de camouflage pour la famille Gizenga dont tous les membres sont absents.
Le tour est joué, il semble…  Le Patriarche n’est plus d’aucune autre utilité.  Le clan Mbuba est-il  maintenant prêt pour l’élimination du Patriarche ? La veuve Yumbu se prépare-t-elle à devenir la veuve Gizenga? Il faut craindre que oui.
Selon le personnel du domicile, Mme Anne Mbuba Gizenga est souvent aux abois contre son mari. En 2010, cela s’intensifie. Hystérique, Mme Mbuba se jette  même au sol pour qu’on cède à ses caprices. On intoxique le bureau du Patriarche avec des produits de nettoyage fort et intolérable à la respiration. Les visiteurs sen constatent et s’en plaignent.  Insatiable,  Mme Mbuba exige des sommes impensables pour les dépenses de la maison, sinon elle prive son époux du manger. Le Patriarche se tait pour sa dignité.
Avec ces révélations, que fera le Palu pour prévenir le drame ? Que feront ses quatre enfants ? Que fera le reste de la grande et féroce famille ? Et que fera la nation pour leur héros national ?

1 thought on “MENACE D’ELIMINATION D’ANTOINE GIZENGA”

  1. par rapport a fredy kasongo c est une histoire fausse et archifaux car je suis douanier a boma je connais bien l histoire il est pour rien

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