Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
Iconologie. Image, texte, idéologie (Iconology : Image, Text, Ideology), de W.J.T. Mitchell, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Maxime Boidy et Stéphane Roth, Les Prairies ordinaires, 320 p., 24 €. Le théoricien américain W.J.T. Mitchell, professeur de littérature et d’histoire de l’art à l’université de Chicago et directeur de la célèbre revue Critical Inquiry, est l’un des représentants les plus éminents d’une discipline encore mal connue en France : les visual studies. Ces « études visuelles » ont pour mission d’analyser la confrontation entre le dire et le voir, et de mettre au jour les présupposés inhérents à la notion de représentation, présupposés dont la « théorie » elle-même est empreinte. « L’histoire de la culture est en partie l’histoire d’une longue lutte pour la domination entre les signes picturaux et linguistiques », écrit W.J.T. Mitchell « La notion même de théorie des images, écrit Mitchell, suggère la tentative de maîtriser le champ de la représentation visuelle à l’aide du discours. Mais supposons un instant que nous renversions les relations de pouvoir inhérentes au “discours” et au “champ” et essayions d’imager la théorie ? » Imager la théorie, exhiber toutes les ressources de la visibilité contenue dans le discours n’est pas un geste neutre ; il est toujours politique. En effet, « l’histoire de la culture est en partie l’histoire d’une longue lutte pour la domination entre les signes picturaux et linguistiques ». C’est ainsi que Mitchell forge le terme d’« iconologie » pour décrire la traduction des textes en images (visualisation de la théorie par la gravure du frontispice dans le Léviathan de Hobbes, par exemple) et des images en textes (image de la camera obscura inscrite dans le concept d’idéologie chez Marx). Entre iconophilie et iconophobie On se félicite qu’Iconologie paraisse aujourd’hui en…
Read More