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SOURCE: AFP
Une opposante rwandaise sous contrôle judiciaire, Victoire Ingabire, a qualifié l’élection présidentielle du 9 août au Rwanda de “farce électorale” alors que le pays serait “au bord du chaos”, dans un communiqué publié mercredi.
“Certains membres de la communauté internationale et même une poignée de diplomates militants essayent de faire croire au monde que la farce électorale en cours a une sorte de crédibilité”, écrit Mme Ingabire.
Au même moment, le pays est pourtant “de plus en plus au bord du chaos”, affirme Mme Ingabire, à six jours du scrutin pour lequel le président sortant Paul Kagame (au pouvoir depuis 1994) est donné très grand favori.
L’opposante qui avait voulu se présenter à ce scrutin est présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), un parti d’opposition créé en exil et non encore enregistré par les autorités rwandaises.
Elle a été placée sous contrôle judiciaire après avoir été inculpée de négation du génocide des Tutsi de 1994 et de complicité de terrorisme.
“Le monde est en train d’echouer une nouvelle fois au Rwanda et l’idéal démocratique est compromis. Une nouvelle longue crise se dessine”, assure-t-elle.
“Le jeu de la campagne électorale a atteint son paroxysme: tous les candidats défendant les promesses électorales” du président Paul Kagame, candidat du Front patriotique rwandais (FPR), poursuit cette opposante hutu.
“A quelques jours seulement de la mascarade d’élection présidentielle, les tribunaux politisés de Kigali s’emploient toujours à remplir les geôles de prisonniers politiques”, accuse-t-elle.
“Des membres de l’opposition ont disparu ou ont été victimes de tortures et de mauvais traitements. La justice se tait. Quelle est cette sorte de justice?”, poursuit-elle.
Parmi les opposants incarcérés figurent l’avocat Bernard Ntaganda, qui s’était également porté candidat à la présidentielle.
M. Kagame en affronte trois issus de petits partis et dont les discours de campagne, comme le sien, sont axés sur la transformation économique du pays et l’unité nationale.
A la dernière présidentielle de 2003, ces trois partis avaient soutenu le candidat du FPR.