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Quand Joseph Kabila, piégé par Colette Braeckman, reconnait que dans un premier rapport, il a été informé de la cause de la mort de Floribert Chebeya.


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Propos du dr Kabeya Kandolo, recueillis par I. Kalala Kanyi Kanyi

-Tous les congolais qui ont eu l’occasion de lire la conférence de presse du président de la république accordée au quotidien bruxellois ” Le Soir” n’en croient pas leurs yeux.
Le chef de l’état par ses propres dires, reconnait que dans le premier rapport, l’information qui lui était donnée sur la mort de Chebeya faisait état d’une mort par accident, il ajoute même, on a parlé d’une crise cardiaque. Ce que médicalement, ne peut être exclu.
Cependant, cette affirmation présidentielle confirme que le chef de l’état était au courant le jour même du décès de monsieur Chebeya, de la cause probable de la mort du militant des droits de l’homme, parce qu’il l’évoque en parlant de la crise cardiaque ou de l’infarctus.
Pourtant, il est surprenant que le chef de l’état, connaissant la véritable cause de la mort de Chebeya, qui lui était communiquée par ses services, ait laissé délibérément se développer sans broncher, la thèse de la mort par absorption sur-dosée du viagra avec toute la mise en scène macabre qui s’en était suivie, comme si Kabila, pour raisons personnelles, avait laissé circulé cette version de faits que la population congolaise avait combattue dès sa  mise en circulation pour se protéger ou protéger un une tierce personne.
Qui cherche t-il à protéger?
Alors mes quatre questions:
1° Pourquoi le président de la république a-t-il laissé se développer et entretenir la thèse du viagra alors qu’ incontestablement, il détenait déjà dans le premier rapport, toute la vérité sur la mort de Chebeya, comme il vient d’une façon indéniable, de le reconnaitre lui-même devant Colette Brackman dans le journal le Soir du 7 décembre 2010 ?
2° Qui a cautionné, toléré ou donné l’ordre de dissimuler la véritable cause du décès de monsieur Chebeya qui était connue par le plus Haut Magistrat du pays, par une substitution du viagra et faire croire à une mort par vagabondage sexuel?
3° Comment interpréter le silence du chef de l’état, alors qu’il connaissait la vérité et que la suspicion prenait de l’ampleur, raison pour laquelle les organismes de défense de droits de l’homme ont eu à réclamer une autopsie et enquête internationales?°
4° Pourquoi J Kabila reste t-il muet devant la disparition tout aussi mystérieuse de Fidèle Bazana, disparition dont l’on pense que le chef de l’état est informée en ses moindres détails?
Le chef de l’état tient-il à tout prix sauver la tête du Général Numbi, alors que tout se dirige vers son homme de main qui doit se savoir condamné le reste de sa vie, si la justice des hommes, la seule qui pourrait le blanchir ne lui est pas rendue par l’organe légal de la loi?
Pour besoin de la cause, nous reprenons in texto la question  de Colette Braeckman et la réponse de monsieur Kabila qui est sans aucune équivoque:

Cette année, la mort de Floribert Chebeya a secoué l’opinion. Qu’avez-vous ressenti à ce moment ?

“Lorsque, à la veille du Cinquantenaire j’ai été informé de cette affaire, le premier rapport que j’avais reçu parlait d’un accident, il était question de crise cardiaque, d’infarctus. Finalement les enquêtes ont montré autre chose. Ce n’était pas du tout le moment de perdre quelqu’ un comme Chebeya. L’essentiel est que le procès est maintenant en cours, espérons que la vérité va éclater. A la veille du 30 juin, cette affaire a été un très grand choc pour moi”…

Une maladresse en plus pour le chef de l’état de ne pas mentionner le nom de Bazana, le compagnon d’infortune de Chebeya comme si cet homme était moins qu’un rien,  on tenterait même d’éradiquer son souvenir de la mémoire collective, donnant raison à ceux qui disent:” on ne parle que de Chebeya parce que plus connu, mais que dire de plusieurs autres anonymes qui sont froidement exécutés dans l’indifférence générale”?

Comme dans d’autres interviews accordées à Colette Braeckman, Joseph Kabila se dévoile chaque jour par ses propres déclarations qui le contredisent tant elles tentent de dissimuler la vérité.

On comprendra facilement pourquoi le chef de l’état dans son discours sur l’état de la Nation, était presque au bord de la rupture quand, pris de doute, il implore d’une façon pathétique:

Devant le Congrès qui  n’ y croit plus,« Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez au moins à mes œuvres »

Comme quoi le président de la république sait que la population congolaise n’a plus confiance en lui et qu’il doit, par souci de faire honneur à la fonction qu’il assume, tirer sa révérence.

Propos du dr Kabeya Kandolo, recueillis par I. Kalala Kanyi Kanyi pour cfrt international