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Après avoir racheté Elle et Marianne, Daniel Kretinsky s’intéresse désormais au quotidien Le Monde, qui appartient au même groupe que Courrier international. Ce milliardaire d’Europe de l’Est, qui a fait sa fortune dans l’énergie, est perçu dans son pays comme un homme d’affaires à qui tout (ou presque) réussit.
Les médias français [en avril dernier] sont passés par le même état d’incertitude que leurs collègues allemands, britanniques ou suédois avant eux. D’un seul coup, et de façon tout à fait inattendue, il leur a fallu chercher à savoir qui donc était Daniel Kretinsky, cet homme d’affaires tchèque qui entendait acheter des magazines français.
Les premières réactions ont abouti à des titres qui le qualifiaient de “milliardaire inconnu dont le nom figure dans les Panama Papers”. Des voix se sont élevées pour exprimer des craintes relatives à l’indépendance des magazines mais aussi à de possibles licenciements. On peut toutefois penser que même les peurs et angoisses françaises qui accompagnent l’arrivée de ce nouveau propriétaire se dissiperont avec le temps, comme cela a été le cas ailleurs et dans d’autres opérations.
Les Britanniques aussi ont d’abord considéré cet homme d’affaires d’Europe de l’Est, que les Tchèques connaissent principalement comme propriétaire du club de football Sparta Prague, avec une certaine défiance. Mais quand, au début du mois de mars, de nombreux businessmans tchèques suivaient au château de Prague le discours d’inauguration du président de la République, Milos Zeman, Kretinsky, lui, était déjà ailleurs.
Il se trouvait à Londres, au 10 Downing Street, où, à l’instar de chefs de multinationales telles que Telefónica ou Bosch, il avait été invité par la Première ministre britannique Theresa May. Avec lui comme avec d’autres personnalités influentes du milieu des affaires, la Première ministre souhaitait discuter de la manière de gérer au mieux les conséquences économiques du Brexit.
Cet exemple démontre jusqu’où son ascension a mené Kretinsky au cours des dix dernières années. Le manager qui avait reçu, en 2009, de bien plus
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Petr Lukáč
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