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RDC: Droits de l’homme-Kinshasa refuse des mesures pour combattre l’impunité


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Source: AFP

Le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu a déploré lundi que la République démocratique du Congo (RDC) n’ait pas mis à l’impunité dont jouissent les militaires et les miliciens accusés de graves violations des droits de l’homme.

Le rapport d’examen de la situation en RDC, adopté lundi par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, constate ainsi que Kinshasa “n’a pas apporté son soutien” aux demandes de l’Italie et des Etats-Unis pour une arrestation de l’ex-chef rebelle Bosco Ntaganda afin de le livrer à la Cour pénale internationale (CPI) qui le réclame pour crimes de guerre.

Les autorités de RDC ont également refusé, selon le rapport, de mettre en place un mécanisme qui assure que des hommes ayant commis des violations des droits de l’homme ne puissent pas être recrutés par les forces de sécurité.

M. Ntaganda, ex-chef d’état-major de la rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), est accusé de crimes de guerre notamment pour l’enrôlement d’enfants en 2002-2003 en Ituri, quand il était dans la milice congolaise de l’Union des patriotes congolais (UPC).

Début 2009, il a rallié le camp de Kinshasa et a été intégré dans l’armée congolaise, avec le grade de général. Officiellement chargé de l’intégration des ex-CNDP, Ntaganda est en fait le numéro 2 des opérations menées dans l’est depuis mars contre les rebelles hutus rwandais.

Alors que les débats à Genève se sont focalisés plus particulièrement sur les viols de femmes et de jeunes filles et l’enrôlement d’enfants-soldats, la RDC a également refusé “d’augmenter de manière significative son engagement pour lutter contre l’impunité”.

La délégation américaine a notamment dénoncé devant le Conseil des droits de l’homme “la suspension de l’enquête et des poursuites contre des soldats des Forces armées (FARDC) identifiés comme coupables de violations graves des droits de l’homme et de crimes”.

“La 213ème Brigade des FARDC ainsi que cinq membres des FARDC ont été accusés de manière crédible de graves violations des droits de l’homme par la Monuc (mission de l’ONU en RDC) et le Conseil de sécurité au cours de l’année dernière”, ont notamment fait valoir les représentants de Washington.

De même, les autorités de RDC ont rejeté les appels à ouvrir aux experts de l’ONU les lieux de détention gérés par les services secrets et la Garde Nationale.

Kinshasa a même refusé de s’engager à mettre en oeuvre les accords de paix conclus pour pacifier et stabiliser la situation dans l’est de la RDC ravagé par la guerre civile.

Enfin, les autorités de RDC “n’ont pas apporté leur soutien” aux recommandations demandant de décriminaliser les relations homosexuelles entre adultes consentants, de libérer les prisonniers politiques encore détenus ou de prendre des mesures pour mettre fin aux “intimidations, menaces et arrestations contre les militants des droits de l’homme et les journalistes”.

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