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Source: Le Potentiel
Fin d’année, moment de bilan. La rengaine n’a rien de nouveau, elle est connue depuis de longue date. Au-delà de la reddition des comptes à laquelle doivent se soumettre leurs dirigeants pendant que le tableau de bord n’incite presque pas à l’optimisme, il n’en demeure pas moins vrai que les Congolais ne pourront déroger à la règle qui veut qu’ils auscultent, eux aussi, l’avenir. Et à leur manière, bien sûr ; dans tous les cas, pas avec la même grille de lecture que ceux qui sont au pouvoir.
Dont la première préoccupation sera, sans nul doute, de se replier sur leur autosatisfaction.
Evidemment, c’est de leur « droit », rétorqueront-ils, même s’ils savent pertinemment bien qu’ils sont tenus à « dire la vérité et rien que la vérité » au souverain primaire en ce qui concerne la gestion du pays et de ce qu’ils ont fait du mandat qui leur a été confié. Un mandat pour lequel ils doivent absolument rendre compte, pas seulement au bout du parcours.
Date charnière, le 31 décembre en est à plusieurs titres. Et à quelques heures de la passation de pouvoirs entre l’année 2009 et l’année 2010, on est bien en droit de se poser la question de savoir dans quel état ce « rituel » va se faire. 2009 s’en va certes, mais il n’en reste pas moins vrai qu’il transmet en héritage à l’année qui prend le relais tout un tas de questions face auxquelles le gouvernement paraît déjà désarmé ; dans la plupart des cas.
Ah ! Qu’ils sont à plaindre, les Congolais tant leur vécu quotidien n’a connu aucun début d’amélioration. Après avoir passé une année de traversée du désert, ils doivent encore prendre leur mal en patience pour 2010. Les méninges, ils vont se les triturer pour un nouvel exercice de « masturbation » en ce qu’il se dresse devant eux une montagne d’inextricables difficultés, auxquelles il convient d’ajouter toute une foule de promesses non tenues.
Dans la foulée de questions sans réponses, viennent, pas en ordre de grandeur, les soins de santé primaires. Ici, comme partout ailleurs, les Congolais sont très mal lotis. Dans tous les cas, ils ne sont pas nombreux, sur cette terre des hommes, qui puissent envier leurs conditions d’autant plus qu’elles sont très mauvaises. D’ailleurs, une chose est sûre : pour la grande majorité de la population congolaise, accéder aux soins de santé est tout ce qu’il y a de plus hypothétique.
Même décor également pour ce qui est de l’accès à la nourriture, à l’éducation, au logement, à l’emploi, etc. Il a raison celui qui disait qu’il était plus facile à un âne de passer par le chas de l’aiguille qu’à un Congolais d’accéder aux soins de santé, à la nourriture, à l’éducation, au logement, à l’emploi, etc.
Devant l’incapacité des gouvernants à trouver des réponses idoines à ses attentes les plus légitimes, la population n’a d’autre espoir à caresser que celui de sortir, le plus rapidement possible, de l’ornière de la misère noire dans laquelle elle croupit. Plutôt que d’un rêve insaisissable, il s’agit d’une question sans réponse.