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-Au surlendemain de la publication du calendrier électoral en RDC, les réactions se multiplient. Si tout le monde se dit satisfait que la date de l’élection présidentielle soit fixée, l’opposition s’inquiète d’un calendrier trop juste, tandis que la majorité, elle, se met en campagne.
Les partis d’opposition sont unanimes : le calendrier électoral est trop serré. Sept scrutins en moins de deux ans, c’est trop, d’autant plus que les élections locales n’ont jamais été organisées dans ce pays gigantesque.
Samy Badibanga, chef du groupe parlementaire de l’Union pour la démocratie et le progrès Social (UDPS), craint un glissement de calendrier. La preuve selon lui : la Commission électorale a déjà pris du retard. « Par exemple avec le calendrier partiel qu’on avait sorti l’année passée : sur la fiabilisation, c’était prévu pendant 127 jours. On est à plus de huit mois aujourd’hui. Et cette fiabilisation n’a toujours pas été réglée. Donc nous craignons ce glissement de fait. »
Priorité à la présidentielle
L’opposition aimerait donc fixer des priorités : faire attendre les locales, qui n’ont jamais été organisées, pour se concentrer sur les provinciales, législatives et surtout la présidentielle.
Pas question, répond le président du groupe parlementaire Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Ramazani Shadari, toutes les élections pourront se tenir. « Nous avons deux années pour organiser les scrutins. Les moyens sont en train d’être recherchés par-ci, par-là. Tout le monde a demandé le calendrier global. Cette fois, le calendrier global est là. Qu’est-ce qu’on cherche encore ?, s’agace-t-il. Nous l’Assemblée, nous serons prêts sans faute. Au mois de mai, vous aurez toutes les lois annexes concernant la répartition des sièges à différents niveaux. »
Le PPRD semble d’ores et déjà lancé dans la course aux élections. Dans deux semaines, un congrès servira à désigner les candidats du parti au pouvoir pour les sept scrutins à venir.
RFI