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RDC ressources oubliées-Engagée sur la voie de sa reconstruction, la RDC a besoin d’importants moyens


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Source: Le Potentiel

Engagée sur la voie de sa reconstruction, la RDC a besoin d’importants moyens, qu’ils soient d’ordre humain, matériel ou financier, pour pouvoir relever le défi qui l’attend dans ce domaine. Mais pendant qu’elle est en quête de ces ressources, il est des secteurs, pourtant grands générateurs des recettes qui, paradoxalement, sont à l’abandon. Parmi ces « ressources oubliées », le tourisme.

La RDC a certes vocation à être un scandale touristique, mais rien de ce qui se fait sur le terrain ne donne à penser que le pays tient effectivement à se mettre au diapason des destinations touristiques qui comptent. Réalise-t-on que les sites touristiques édifiés par l’homme ou dons du ciel constituent une ressource pour créer la richesse nationale ? La question paraît gênante et étonnante surtout lorsqu’on sait que certains pays n’ont pour principale ressource économique que le tourisme et que celui-ci contribue dans une proportion non négligeable à leur Produit intérieur brut.

Et pourtant pour ce secteur tout comme pour tant d’autres, la nature a été particulièrement débonnaire pour le Congo-Kinshasa. Lorsqu’on s’amuse à évoquer seulement quelques sites naturels, on se rend vite à l’évidence qu’ils peuvent donner naissance à une industrie touristique florissante.

A voir le tableau que le pays offre pour ce qui est de potentialités touristiques, l’on est enclin à penser que le Congo donne l’impression de « dédaigner les sollicitudes du Très-Haut à son égard ». Oui, ce n’est qu’une simple impression car il a tout de même mis en place des structures pour ériger le tourisme en industrie. Avant l’indépendance, l’autorité coloniale avait créé l’Office du tourisme du Congo belge et du Rwanda-Urundi. Le Congo indépendant s’est intéressé tard au Tourisme.

Malgré toutes les structures et l’arsenal juridique mis en place, le pays ne parvint pas, de 1970 à 1992, à accueillir 100.000 touristes internationaux ; le chiffre le plus bas (18.947) est signalé en 1976, après la création du ministère chargé de gérer le tourisme, quel paradoxe, et le plus élevé (93.682) en 1974, pendant le règne de l’amateurisme, nouveau paradoxe.

Pendant la même période, c’est-à-dire en 1992, le Kenya et l’Afrique du Sud, eux, enregistrent respectivement 650.000 et 1.300.000 entrées des touristes internationaux au moment où le Congo réalise des entrées de 33.000 seulement. Les chiffres administrent une preuve irréfragable que l’industrie touristique est encore en jachère ; par conséquent, il faut l’organiser.

Il faudra que les pouvoirs publics puissent produire une onde de choc pour que le tourisme démarre effectivement, se développe et contribue au PIB dans une proportion à la mesure de potentialités touristiques du pays. Entre-temps, il y a lieu de reconnaître que les comptes ne sont pas du tout bons d’autant plus que le pays ressemble encore à un nain sur ce plan à le comparer à des pays comme la Tunisie, l’Afrique du Sud ou le Kenya.

Durant toute l’année 2007, le premier a accueilli 6,7 millions de touristes et engrangé des revenus de 2,54 milliards Usd. Le deuxième qui reste la première destination du tourisme récepteur, a enregistré, en 2005, 6.815.000 touristes pendant que le troisième en a aligné 1.132.000 pour la même année.

Les mauvaises tendances du moment méritent donc d’être inversées. Ce qui permettra au pays d’entrevoir le bout du tunnel.