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-S’agit-il d’une nouvelle étape dans la crise que connaît l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en République démocratique du Congo ? Alors que le président de ce parti d’opposition, Etienne Tshisekedi – en convalescence en Belgique – ne s’est plus montré en public depuis des mois, trois des quatre secrétaires généraux adjoints de l’UDPS ont annoncé par communiqué qu’ils désavouaient Bruno Mavungu, le secrétaire général.
Les déclarations se succèdent à l’UDPS et ne varient que dans ce qu’elles reprochent à ses dirigeants. Dans leur communiqué, les secrétaires généraux adjoints disent soutenir la déclaration dite de la base du parti, un document publié il y a une quinzaine de jours qui visait surtout Félix Tshisekedi, secrétaire national chargé des Relations extérieures, accusé de profiter de l’absence de son père pour tenter de prendre la tête du parti.
Cible désignée
Mais Willy Iliba Lisa, François Ebamu Mbiel et Aimé Ilunga Ntanga n’ont qu’une cible nominativement désignée : Bruno Mavungu, leur secrétaire général auquel ils reprochent notamment d’avoir fait une alliance avec Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC). Aimé Ilunga Ntanga, secrétaire général adjoint de l’UDPS chargé des Ressources humaines, dit ainsi de M. Mavungu : « Il pose des actes sans que nous soyons concertés. La manière dont le parti est géré, c’est une manière de tuer le parti à petit feu pour permettre à certains de leurs alliés de carrément prendre la place de l’UDPS ».
Pas de crise
Bruno Mavungu affirme n’avoir jamais reçu, ni lu le communiqué de ses adjoints. Le secrétaire général du parti persiste et signe : il n’y a pas de crise à l’UDPS ; le fait que ces adjoints suspendent leur participation ne gêne en rien les activités du parti car ces derniers ne seraient pas représentatifs du mouvement.
RFI