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-La session extraordinaire du Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa à ouvert ce samedi 27 décembre. Les travaux vont durer près d’un mois, les députés doivent examiner notamment des projets de révision de la carte électorale, mais aussi de la loi électorale. Ce second volet nourrit quelques suspicions dans le camp de l’opposition.
La session extraordinaire du Parlement de RDC a commencé aux alentours de midi ce samedi 27 décembre, ont confirmé à RFI des députés sur place. Les débats doivent durer jusqu’au 26 janvier et pourraient bien être houleux. Au programme, un projet de loi divise grandement l’Assemblée, puisqu’elle pourrait venir modifier la législation actuelle sur l’organisation des élections présidentielles et législatives.
Au premier abord, il s’agit de règles organisationnelles, des détails qui peuvent même sembler un peu techniques pour mettre en place les procédures de vote ou de présentation de candidature. Mais l’opposition redoute que les autorités en profitent pour lever les dispositions légales qui empêchent le président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en 2016. Pour le moment, le président ne peut pas. D’abord en vertu de la Constitution qui a une valeur supérieure en droit dans la hiérarchie juridique, mais aussi en vertu de la loi électorale actuelle dont il est question au Parlement.
La députée Eve Bazaiba Masudi, secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC) a prévenu : « L’opposition ne participera pas à une quelconque plénière sur la révision de la loi électorale en vigueur, car celle-ci actuellement ne pose aucun problème sauf pour ceux qui ont un agenda caché. »
La majorité dénonce, elle, un procès d’intention. Si ce projet de loi est bien déposé, il sera là pour améliorer le processus électoral, explique Sebastien Lubanga Shamandevu, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP). « Nous ne parlons que de la loi électorale. Nous ne parlons pas de révision de la Constitution, personne n’en parle. Il faut qu’il y ait une loi électorale pour permettre à la Céni d’organiser des élections que tout le monde devra accepter ». Cette session parlementaire s’ouvre donc dans la suspicion. La fin des travaux est annoncée pour le 26 janvier.
RFI