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RDC:17 mai 1997- 17 mai 2010 : 13 ans inutiles


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Par Marc N’silu,(Le Cri des Opprimés)

LD-KABILALe 17 mai 1997 sonnait le glas définitif du régime corrompu de Mobutu qui régna pendant 32 ans à la tête du grand Zaïre.Voila 13 ans depuis que les troupes de l’AFDL sous la férule de Laurent désiré Kabila prirent possesion du pays pour le remettre économiquement, socialement, enfin politiquement en ordre de marche et le rendre à nouveau compétitif sur le plan panafricain et mondial.
Le système Mobutu fort décrié emmena le pays dans une telle médiocrité qu’il fut rejetté par tous les grands bailleurs de fond. Nous n’avions plus bonne presse! Et celui par qui le mal était entré devait absolument changer le cours de choses. La Conférence Nationale Souveraine lui donna l’occasion de s’amender, de renouveller le système pour permettre une meilleure gouvernance et une meilleure gestion du pays. Rien n’y fit! Mobutu par des basses manoeuvres s’arrangeait toujours pour continuer à regenter son petit système, jusqu’ à ce que le sort en décide autrement et que la maladie l’empêche de contrer la réalisation de l’invasion du territoire par les rebelles de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo, en sigle A.F.D.L. La suite , nous la connaissons! L’avenèment de Laurent Désiré Kabila se fit avec beaucoup de promesses de changement qui restèrent lettre morte. Ayant eu à faire face tout d’abord avec ses propre divisions, séparation et tentative de coup d’état de ses anciens amis, il ne put terminer ce qu’il escomptait pour son pays qu’il aimait bien. Mauvais diplomate, il tomba sous les balles d’une organisation bien ourdie dont les vrais commanditaires restent toujours inconnus jusqu’à ce jour.
En 2001, son fils, Joseph Kabila, prend le pouvoir et se montre acquis au principe de l’ouverture au point de reprendre langue avec les anciens mentors du Congo et aussi de permettre aux anciens sbires de Mobutu d’avoir, à certains égards, de nouveau pignon sur rue.
Sur le plan politique, cette Fête de 13 ans d’âge de la révolution “Afdelienne” coïncide avec le réfus par le gouvernement central congolais de la mise en place immédiate des 26 provinces en République Démocratique du Congo tel que dispose la Constitution du pays.
Sur le plan socio-économique, le congolais ne trouve toujours pas de changement,le fossé ne cesse de s’agrandir entre les riches et les pauvres.
Un cartel de nantis continue à bénéficier des facilités du régime. l’informel est devenu une source d’escroquèrie fiscale épouvantable. Les vendeurs de diamants étalent leurs richesses en toute impunité. L’éducation est depuis longtemps ravalée à un niveau affligeant où seuls les enfants qui fréquentent les écoles privées peuvent défendre leurs instructions. La majorité étant dans des écoles publiques où le didactique n’existe plus, des instructeurs et professeurs corrompus qui accordent des points aux élèves à la faveur des billets de banque ou des “sachets de Haricots ou de manioc”.
Le travail en peau de chagrin. un taux de chomage à plus de 65%. Ceux qui travaillent effectivement sont en fait dans un chomage déguisé car ne percevant pas grand chose à la fin du mois.
13 ans aprés, le même délire sprituel continue de coloniser les consciences par faute d’éxutoire viable. Etre pasteur est devenu le nouveau filon. Gagner de l’argent facilement en faisant semblant de servir Dieu.
En bref, rien n’a changé depuis l’arrivée de l’AFDL. Même ce qui parait comme une avancée en politique, avec les soi disant éléctions organisées démocratiquement en 2006 n’en est qu’une parodie, car truquées.
Crimes, exécutions sommaires et arrestations arbitraires sont toujours le lot quotidien des Congolais.
Sans faire de procés d’intention aux 13 ans d’anniversaire  de l’arrivée de la famille Kabila, on peut dire qu’ils ont été inutiles.