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Par Serbin C.
Je suis une participante au Congrès de la Femmes Noire vient de se tenir à Kinshasa, sur initiative de M.me Olive Kabange et en collaboration avec une organisation jusqu’ à présente inconnue dans mon pays dite ‘Africa Femmes Performantes’ , dirigée par une certaine Agnès Mbuyi et une certaine M.me Patricia Faraut.
J’ ai été invitée à ce Congres en croyant participer à un événement culturel sur le rôle de la femme dans le développement de l’Afrique mais j’ ai été désillusionnée par la désorganisation qui a régné au cours de ce Congres très particulier, surtout à cause de l‘amateurisme de l’organisatrice, une certaine Agnès Mbuyi, dont manifestement le seul objectif été de ratisser large sur l’argent mis à sa disposition par la femme du présidente de la RDC, car elle ne nous a jamais parlé de rien d’autres que d’argent au cours de notre brève séjour à Kinshasa, comme si celui-ci était son seul centre d’intêret…
Au delà des discours creux et à la limite du culte de la personnalité envers “Maman la Présidente” que les participantes on du subir du matin au soir au cours de ce Congrès et face aux critiques et protestations qui commençaient à surgir parmi certaines conférencières invitées qui n’ étaient pas prêtes à passer leurs journées à écouter les louanges au sujet du « grand cœur de M.me Olive », il semble que les organisatrices paniquées que les critiques puissent arriver à la presse, surtout étrangère, ont bien pensé d’ acheter le satisfecit des conférencières présentes – quelques centaines – en leur remettant un enveloppe à chacune de 1000 dollars cash….
Les conférencières moins scrupuleuuses ont empoche l’ enveloppe sans sourciller, donnant leur assurance que rien n’aurait été publié sur la désorganisation de la fameuse conférence sur la femme noir ; d’autres participantes ont clairement exprimé leur désapprobation à leur corruptrice en chef, Agnès Mbuyi, la porteuse de ce cadeau inattendu, lui faisant noter le niveau de pauvreté si grave que les dames conférencières avaient eu l occasion de constater dans la population congolaise ne leur permettaient pas d’abuser autre mesure des largesses injustifiée des caisse noir de la présidence de la RDC.
En effet, les conférencières ont été logées, nourries et ils même bénéficie de billets aériens d ‘aller retour gratuits, avec consigne finale de disperser dans le monde les louanges de la présidence Kabila.
Face aux réticences de certaines dames, qui n’ étaient pas disposées à vendre leur liberté d’ expression et jugement, surtout face à la gabegie manifeste des organisatrices de cet événement, tout cela a convaincus les fauves qui entourent “M.me la Présidente” de demander un « extra » pour sauver cette manifestation vouée naturellement à l échec, en demandant à Oliva Kabange de leur préparer une enveloppe de plusieurs centaines de dollars à remettre à chaque dame conférencière. .
Inutile de souligner que M.me Mbuyi et M.me Patricia, la Présidente de la fantomatique organisation Femmes Performantes, se sont encore une fois, servies en cour de route…
Moi et les participantes les plus sérieuses à cette pseudo-conférence, nous avons refusé cette corruption et nous tenons à dénoncer ce gaspillage d’argent – en total environs cinq millions de dollars – distribués à des conférencières et, naturellement, empoches en grande partie par les organisatrices, en échange d’ un engagement à diffuser dans le monde le louanges de la présidence Kabila.
Nous avons pensé aux femmes congolaises violées et abandonnées à l’Est de la RDC.
Cet argent sale nous a degoutées.
Moi et d’autres femmes etrangères nous avons vu avec nos yeux le niveau de dégradation indescriptible des infrastructures de base dans la capitale de la RDC; la misère de la population était évidente et nous n’ avons pas compris comment un pays où la population est si pauvre puisse gaspiller son argent dans des non événements folkloriques et mal organisés, qui auraient du avoir, dans l’ entendement fou des véreuses organisatrices, l’ objectif de corrompre l’ opinion publique international par le biais de quelques femmes plus sensible qu’ les autres à la fascination d’ une vacance payé et une enveloppe cash de mille dollars.
Notre dégout a été total quand, en discutant avec quelques congolais rencontrés à Kinshasa, nous avons appris que les congolais vivent avec un dollars par jours et les fonctionnaires reçoivent moins de 50 dollars par mois de salaire – quand ils sont enfin payés…
Il est évident que le gaspillage et la tentative d’achat de conscience est l’instrument capital de fonctionnement de ce pays, laissé en pâture des vautours et autres dames des différents entourages qui gagnent grassement leur vie en lucrant sur ces pratiques criminelles.
Combien d’écoles et combien de fonctionnaires ont aurait pu payer avec 5 millions de dollars?
Je n’arrive pas encore à comprendre comment ces dames aient pu penser de nous acheter avec des enveloppes bourrées d’argent dans un pays ou la pauvreté est endémique.
Je suis sidérée à cause de ce séjour de corruption à Kinshasa, et naturellement je ne manquerait pas d’ informer mes partenaire de la société civile de mon pays d’ origine du niveau intolérable et scandaleux de corruption et gabegie financière qui règne en ce moment en République Démocratique du Congo où, en dehors des rapaces qui s’ engraissent en détournant les masses d’ argent utilisées pour corrompre, les autres couches de la population croupissent dans une misère indescriptible.
Serbin C.
Conférencière scandalisée
Sans particulièrement porter ce gouvernement dans mon coeur, je crois que les congolais doivent enfin devenir matures: quand on porte d’aussi graves accusations contre qui que ce soit, il faut obligatoirement signer de tout son vrai nom. Pas d’initiales, pas d’abrégé. On devrait aussi, puisque pareille organisation n’a pas pu se tenir sans la présence de plusieurs personnes que l’on peut citer en témoins (la dame dit en effet qu’il y avait aussi de femmes sérieuses), citer des noms de gens sérieux qui pourraient confirmer les allégations.
En effet, quand on veut construire une démocratie, après la grande destruction du régime Mobutu de triste mémoire, toutes les armes ne sont pas bonnes pour tirer sur l’ennemi commun. Sinon, on prouve juste qu’on lui ressemble et qu’on veut sa place pour faire encore pire que lui. Soyons sérieux sinon taisons-nous si nous n’avons aucune preuve. La preuve crée l’Etat de Droit, pas les rumeurs.
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