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Par L’Observateur Paalga
-Supposé ou réel, le suspense qui a entouré la participation du président français au quatorzième sommet de la Francophonie, prévu pour se tenir en octobre prochain à Kinshasa, aura été de courte durée. En effet, c’est sans grande surprise que François Hollande a annoncé lundi son intension de se rendre en République démocratique du Congo.
«Je me rendrai à Kinshasa (…), j’y affirmerai que la Francophonie n’est pas seulement une langue qu’on partage», a martelé le président français, qui entend bien profiter de l’occasion pour asséner à ses pairs du pré carré certaines petites vérités et surtout les grandes lignes de la politique africaine façon Hollande.
On se souvient en effet que Paris avait posé comme préalables à la venue du nouveau locataire de l’Elysée dans la capitale congolaise une réforme de la commission électorale garantissant la transparence des futures élections ainsi que le jugement des «vrais coupables» dans l’affaire Floribert Chebeya.
On constate aujourd’hui que le «bras de fer» entre Paris et Kinshasa a fait long feu ; anéanti par celui-là même qui en avait été à l’origine. Une nouvelle qui, si elle n’a pas surpris grand-monde, en a déçu plus d’un, au premier rang desquels les partisans du boycott, pour qui une participation française à ce sommet-là reviendrait à cautionner la réélection en décembre 2011 du très contesté Joseph Kabila.
Le boycott…pourquoi pas ! Mais alors pourquoi s’être focalisé sur la participation du seul François Hollande quand on sait que le sommet de la Francophonie est une rencontre multilatérale où chacun reste et demeure «primus inter pares», c’est-à-dire premier parmi des égaux. Bien sûr, dira-t-on, la France, patrie de Molière et des droits de l’homme et surtout contributeur majeur de l’Organisation internationale de la francophonie, se devait d’élever le ton face à un régime aussi contesté que celui de Kinshasa.
Alors pourquoi François Hollande, plus que ses pairs conviés au sommet de Kinshasa, devrait-il avoir le souci de la démocratie et du respect des droits de l’homme ? Pourquoi lui et pas les autres, si tant est qu’ils soient tous égaux.
Dès lors la question de la participation devait se poser à l’échelle de la famille francophone et non à celle d’un seul membre. Boycott ou délocalisation, les options ne manquaient pas et devaient s’imposer à tous.
Mais la cause étant entendue, reste à espérer que cette rencontre permettra de faire enfin bouger les choses au pays des Kabila.
H. Marie Ouédraogo
Chers amis,
Si la Francophonie a ete creee c’est pour sauver cette langue qui est en perte de vitesse. La France, qui veut valoriser sa langue ne peut pas accepter perdre un grand pays qu’est la RD CONGO pour une raison interne au Congo.
Kagame avit deja retire son pays de la Franconphonie Donc 10.000.000 des gens qui parlent francais et qui vont basculer du cote anglais. Aujourd’hui la France ne voudra pas perdre pres de 100.000.000 des Congolais!!! Metez-vous a la place de F. Hollande.
Hollande n’est pas le President du Monde moins encore du Congo, il est le president des Francais; il devra donner des explications aux Francais. Si vous voulez faites comme Nyerere et choisissez votre langue unique comme le Lingala par exemple et vous connaissez la suite.
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