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Sortir de l’impasse politique : Dialogue inter congolais, voici la liste des invités à Bruxelles


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Par L’Avenir Quotidien

Etienne et Joseph

* La tenue du dialogue inter congolais à Bruxelles, capitale belge n’est plus qu’une question de jours, à en croire l’ancien président ghanéen John Kufuor et le révérend Jean – Paul Moka.

* En ce qui concerne les partis politiques, les participants sont issus du PPRD, PPPD, PALU, MSR, ARC et AFDC pour le compte de la Majorité présidentielle ainsi que de l’UDPS, MLC, UNC, UFC, ECIDé et DC, du côté de l’Opposition. L’Eglise catholique, l’Eglise du Christ au Congo, l’Eglise de réveil, la Communauté musulmane, l’Eglise Kimbanguiste, le leader d’opinion de la jeunesse congolaise et la VSV seront dans le camp de la société civile.

* Quelle sera l’issue de cette démarche, lorsque l’on sait qu’il y a peu, Lambert Mende disait : « Dialoguer ? Oui, pour améliorer et perfectionner notre démocratie naissante. Mais non, s’il s’agit de violer nos propres lois ».

Poursuivant sans désemparer leur initiative, l’ancien président ghanéen John Kufuor et le révérend Jean-Paul Moka, chef de la plate-forme politique Mouvement bleu en RD Congo ont annoncé, samedi dans la soirée, la liste des invités au dialogue inter-congolais sous leur houlette, à en croire une agence de presse chinoise.

De prime abord, ils se sont félicités dans un communiqué, des réactions enregistrées depuis une semaine de la part du gouvernement congolais, par l’entremise de son ministre de la Communication et des Médias doublé de porte-parole, des partis de l’opposition et des principaux représentants de la société civile, telle que l’Eglise catholique, à leur initiative destinée à la solution face à l’actuelle impasse politique en RD Congo.

Et comme annoncé, la première rencontre se tiendra du 22 au 27 mars prochain à Bruxelles, regroupant “les 21 délégués sélectionnés par la médiation selon la nouvelle nomenclature” issue de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a indiqué la co-médiation.

Il s’agit de sept délégués provenant de la Majorité présidentielle, en l’occurrence 2 PPRD, 1 PPPD, 1 PALU, 1 MSR, 1 ARC et 1 AFDC ; de sept du côté de l’opposition dont 2 UDPS, 1 MLC, 1 UNC, 1 UFC, 1 ECIDé et 1 de la Démocratie Chrétienne.

En ce qui concerne la société civile, elle sera représentée par 7 délégués à savoir 1 de l’Eglise catholique, 1 de l’Eglise du Christ au Congo, 1 de l’Eglise de réveil, 1 de la Communauté islamique, 1 de l’Eglise Kimbanguiste, 1 leader d’opinion de la jeunesse congolaise et 1 de la VSV. Cependant, MM. Kufuor et Moka ont demandé aux trois composantes de confirmer leur présence à Bruxelles.

Matières de la première

“La rencontre de Bruxelles fortement sécurisée par le ministère belge de l’Intérieur “sera technique, afin de déterminer le cadre de référence consensuel, la méthode à appliquer, les objectifs communs ainsi que le calendrier des prochaines rencontres à Pékin, Accra, Washington et Kinshasa. Une forte équipe technique congolaise et internationale est déjà à l’œuvre : quatre assistants (Allemand, Belge, Congolais, Français) et 15 analystes congolais et internationaux”, précise ledit communiqué de la co-médiation.

D’autre part, MM. Kufuor et Moka ont réaffirmé, à cette occasion, que leur mission de médiation, “soutenue par les instances européennes et africaines, est de jeter les bases d’un dialogue franc et consensuel sur les graves insuffisances du processus électoral en cours, afin de rétablir une confiance opérationnelle entre les institutions officielles congolaises, l’opposition et la communauté internationale”.

Pour rappel, lors de l’élection présidentielle en RD Congo en novembre dernier, des observateurs internationaux ont constaté “de nombreuses irrégularités” qui, selon eux, ne peuvent pas renverser les résultats du scrutin. Cette année, la RD Congo organisera les élections locales.

MM. Kufuor et Moka ont également appelé le gouvernement congolais à “s’assurer de la paisible tenue de la marche du 16 février 2012, afin d’éviter les écueils de 1992”, et l’Eglise catholique à “assurer la maîtrise rigoureuse des agitateurs malintentionnés”, en présence de la Monusco pour aider à la protection des civils.

Dialoguer, mais…

Intervenant dans son premier point de presse de l’année, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement a accepté le dialogue, si c’est pour améliorer et perfectionner notre démocratie naissante. Mais non, s’il s’agit de violer nos propres lois pour leur substituer une sorte de patrimonialisation des institutions politiques nationales par des intérêts particuliers. A l’occasion, il a fustigé les voix qui, au sein de la classe politique, s’élèvent pour réclamer avec insistance de nouvelles négociations politiques afin de résoudre ce que certains affectent de considérer comme une « crise politique post-électorale » ne nous donnent aucune méthodologie prenant en compte l’Etat de droit dans ce pays qui en a été sevré jusqu’en 2006.

Au regard de tous ces éléments, il est difficile que le Gouvernement adhère à ce point de vue de la co-médiation. Ceci, lorsqu’on sait que lors de son discours d’investiture, le Chef de l’Etat avait ouvert grandement ses bras pour accueillir tous les Congolais, toutes catégories confondues et tous partis politiques confondus et qui ont l’ambition de construire la Rd Congo.