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Faute d’avoir pu faire adopter l’accord de divorce par les députés britanniques, Theresa May veut un second ajournement du Brexit, jusqu’au 30 juin. La Première ministre britannique a d’abord rencontré la chancelière allemande avant de se rendre à Paris ce mardi.
Contrairement au président français, Angela Merkel s’est déjà montrée beaucoup plus ouverte au dialogue, note le Spiegel Online sur son site.
Le journal en ligne indique par ailleurs que le gouvernement allemand redoute avant tout les conséquences économiques d’un Brexit dur, c’est-à-dire un retrait des engagements qui lient le Royaume-Uni au reste du marché unique.
Pour le Spiegel Online, la visite de Theresa May va permettre à cette dernière de s’informer sur ce qui est faisable, demain, lors du Sommet européen des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne qui se tiendra à Bruxelles.
“Il y a eu suffisamment de confusion à Londres au cours des dernières semaines pour se rendre compte que personne ne connait la direction que va prendre le Brexit”, commente la Süddeutsche Zeitung pour sa part.
Le quotidien munichois note également la pression sur les épaules de May, notamment les appels à démissionner venant de ses rangs. En effet la faction pro-Brexit du Parti conservateur “veut que Theresa May s’en aille si elle trouve une solution qui a l’air différente d’un no deal”.
Quant à la prolongation de la date du divorce, la Tagespiegel ne se fait pas de souci, car écrit le journal, “aucun autre pays parmi les 27 États membres de l’UE n’a économiquement plus à perdre que l’Allemagne avec un Brexit non régulé. Et deuxièmement, une sortie de l’UE sans accord impliquerait à nouveau le contrôle des frontières de l’Irlande.”
Escalade de la violence en Libye
Autre sujet dans la presse : la Libye qui depuis jeudi est le théâtre d’affrontements entre les forces du maréchal Khalifa Haftar, engagées dans une offensive vers la capitale libyenne, et celles de Fayez al-Sarraj.
Certes, l’Europe appelle à un cessez-le-feu mais, fait observer la Frankfuter Allgemeine Zeitung, mais vues les ressources énormes de cet État pétrolier, il y a peu de chances que les seigneurs de la guerre abandonnent le combat.
Si rien n’est fait par contre, prévient le quotidien de Francfort, la Libye pourrait devenir le terreau fertile des combattants déchus de l’Etat islamique.
La Neue Osnabrücker Zeitung accuse de son côté l’Europe d’avoir commis une erreur fatale : celle d’avoir laissé les Libyens à eux-mêmes après la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi.