Source: La Prosperite
-Le face-à-face a eu lieu le lundi 3 janvier 2011, au Centre Lindonge, résidence officielle de l’Archevêque de Kinshasa. Deux raisons fondamentales ont motivé ce tout premier déplacement du lider maximo depuis son come-back au pays de ses ancêtres, le 8 décembre 2010. D’abord, en tant que Chrétien Catholique, Etienne Tshisekedi a tenu a présenté, de vive voix, ses félicitations au tout nouveau Cardinal de la République Démocratique du Congo et, ensuite, lui souhaiter également ses vœux les meilleurs pour cette année nouvelle. En marge de cette entrevue, Etienne Tshisekedi a, devant la presse, déclaré que le moment est arrivé pour que le peuple congolais prenne son destin en main, surtout en ce moment où lui-même et l’Udps ont pris l’engagement formel de participer aux échéances électorales à venir. Pour les analystes, cette rencontre entre ces deux acteurs importants de la vie nationale, témoigne de leur identité de vue sur ce que doit être le Congo de demain, un Congo où régnera le respect des textes, la culture de la paix au lieu d’une culture de la guerre et de la violence ; la justice plutôt que l’injustice et la corruption ; la vie en lieu et place de la mort et de l’insécurité…Ces deux hommes, estiment les mêmes analystes, se connaissent assez bien pour avoir milité pour la mise en œuvre des résolutions de la Conférence Nationale Souveraine et qu’ils ont à l’esprit ce que le peuple, représenté à ces assises de 1992, avait décidé pour qu’un réel changement démocratique s’opère au Zaïre. Pour d’autres encore, ce déplacement d’Etienne Tshisekedi prouve à suffisance que l’homme, habitué généralement à être visité, est déterminé à approcher tout le monde, cette fois-ci ou jamais. Question de rallier le plus grand nombre à sa nouvelle quête du pouvoir d’Etat, à l’aune des prochaines joutes électorales. Le Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba est allé rendre visite, le lundi 3 janvier 2011, à l’Archevêque de Kinshasa, Son Eminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Deux raisons fondamentales ont motivé ce tout premier déplacement du lider maximo depuis son come-back au pays de ses ancêtres, le 8 décembre 2010. D’abord, en tant que Chrétien Catholique, Etienne Tshisekedi a tenu a présenté, de vive voix, ses félicitations au tout nouveau Cardinal de la République Démocratique du Congo et, ensuite, lui souhaiter également ses vœux les meilleurs pour cette année nouvelle 2011. Après avoir expliqué les raisons de cette entrevue, Etienne Tshisekedi, pressé par des questions des professionnels des médias, en a profité pour lancer un message au peuple congolais, en cette phase cruciale de la vie de la nation. Le moment, a-t-il déclaré, est arrivé pour que le peuple congolais prenne son destin en main. Cet appel, mieux ce message, estime-t-il, est d’une importance primordiale en ce moment où lui-même et l’Udps ont pris l’engagement de participer aux échéances électorales à venir. Alors qu’en 2006, cette formation politique de l’opposition dite radicale avait lancé un mot d’ordre de boycott pour des raisons que son leader a dernièrement explicité dans son interview à Rfi, à savoir que ‘‘le jeu était déjà joué dans la mesure où l’occident avait déjà choisi son camp’’. A la question de savoir si les conditions étaient réunies pour la tenue des élections dans le délai fixé, Etienne Tshisekedi a déclaré, nous citons : ‘‘nous verrons par la suite comment on entend organiser les élections’’. Au sujet de la révision tant de la Constitution que de la Loi électorale qui divise opposition et majorité au sein de l’Assemblée nationale, le lider maximo est resté, là aussi, évasif, en affirmant qu’: ‘‘on verra bien ce que ça va donner’’. Est-ce à dire qu’il laisse la majorité commettre la faute avant de rebondir ? C’est possible. D’autant plus qu’en tant que défenseur patenté de la légalité ne pourra pas laisser passer les tripatouillages de la loi fondamentale. Monsengwo- Tshisekedi : retour à la CNS ? Pour les analystes, ce face-à-face entre ces deux acteurs importants de la vie nationale, témoigne de leur identité de vue sur ce que doit être le Congo de demain, un Congo où régnera la culture de la paix au lieu d’une culture de la guerre et de la violence ; la vérité en lieu et place du mensonge ; la justice plutôt que l’injustice et la corruption ; la vie au lieu de la mort et de l’insécurité… Ces deux hommes, estiment les mêmes analystes, se connaissent assez bien pour avoir milité pour la mise en œuvre des résolutions de la Conférence Nationale Souveraine et qu’ils ont à l’esprit ce que le peuple, représenté à ces assises de 1992, avait décidé pour qu’un réel changement démocratique s’opère au Zaïre, devenu République Démocratique du Congo par la volonté l’Alliance des Forces Démocratiques par la magie de la Libération, après le triomphe de la révolution du 17 mai 1997. Et, avec la résurrection de la société civile de la Conférence Nationale Souveraine qui a rencontré récemment le Premier Ministre de l’époque, à savoir Etienne Tshisekedi, des observateurs sont d’avis que quelque chose se trame dans le sens du grand rassemblement des forces du changement pour préparer l’alternance fortement adulée par l’opposition congolaise. Pour d’autres encore, ce déplacement d’Etienne Tshisekedi prouve à suffisance que l’homme, habitué généralement à être visité, est déterminé à approcher tout le monde, cette fois-ci ou jamais. Question de rallier le plus grand nombre à sa nouvelle quête du pouvoir d’Etat, à l’aune des prochaines joutes électorales.
La Pros.
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